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La voie de l'apprentissage dans les secteurs associatif et hospitalier s'est développée plus tardivement que dans celui de l'artisanat du fait de son mode de financements. Aunjourd'hui le contrat d'apprentissage représente un enjeu pour les établissements présentant un moindre ouvoir d'attractivité. Il permet une dynamique interne et une motivation pour les jeunes de moins de 26 ans. Ce contrat est tripartite et repose sur une convergence d'intérêts notamment entre l'employeur et l'apprenti.

Les cartes conceptuelles se présentent comme un outil intéressant d'aide à l'apprentissage. Elles permettent, en mettant l'accent sur l'organisation des connaissances, un apprentissage plus performant. Depuis trois ans, les étudiants de l'institut de formation des cadres de santé de Brest (29) sont invités à construire des cartes conceptuelles dans le cadre d'un module de formation et reçoivent une rétro-information sur leur production. Les résultats de l'expérimentation menée sont encourageants.

Résumé
Les nouvelles générations d'étudiants et de professionnels de santé maîtrisent en majorité parfaitement les nouvelles technologies. Mais qu'en est-il des cadres de santé formateurs ? Leurs compétences pédagogiques sont solides, fiables et reconnues mais les changements de paradigmes (évolutions universitaire, sociétale, hospitalière) nous interrogent sur les nécessaires innovations pédagogiques à produire. L'apprentissage inversé serait alors une piste d'avenir.

La politique de stage s’inscrit, à l’heure actuelle, dans un contexte sanitaire qui impulse davantage de qualité des soins, de gestion des risques et un développement constant de compétences professionnelles.

Elle incite les professionnels de la santé à l’identification et à la formalisation de situations prévalentes.

L’objectif est de faire évoluer l’évaluation pédagogique en stage effectuée par les responsables de l’encadrement auprès des étudiants en soins infirmiers afin de continuer à l’améliorer. RE

Le système Licence-master-doctorat, l’introduction de la validation des acquis de l’expérience dans les parcours de formation en santé et la construction de nouveaux référentiels ont bouleversé le panorama.
Le développement des pratiques avancées dans le cadre de masters cliniques va donner le jour à de nouveaux métiers entre bac +3 (niveau licence) et bac +8 pour les professionnels paramédicaux.
De nouveaux parcours, issus de ces différentes réformes, vont permettre aux professionnels d’envisager des reconversions, des parcours universitaires et des nouveaux domaines d’activités.
RE

Contexte : la littérature suggère que la simulation interprofessionnelle est efficace pour répondre aux besoins d’apprentissages des étudiantes en sciences infirmières. Traditionnellement, l’apprentissage par simulation pour ces étudiantes prend place dans les écoles durant leur formation éloignée, du milieu clinique, des patients et de l’équipe de soins.
Objectif : explorer les expériences des étudiantes en sciences infirmières durant leur stage clinique de troisième année suite à leur participation à des activités de simulation interprofessionnelle situées dans un laboratoire de simulation en centre hospitalier.
Méthode : une étude de cas, avec des groupes de discussions et entrevues individuelles, a été utilisée pour explorer ce phénomène.
Résultats : treize personnes ont participé à trois séances de simulation, comprenant chacune deux scénarios. L’analyse de contenu des groupes de discussion a révélé quatre thèmes : 1) le besoin d’un environnement réaliste, mais sécuritaire ; 2) l’alimentation de leur confiance en soi ; 3) la contribution à leur connaissance du rôle de l’infirmière ; et 4) la contribution à l’augmentation de leurs connaissances sur le travail d’équipe. Deux thèmes ont été soulevés suite aux entrevues individuelles : 1) les connaissances et habiletés techniques acquises durant la simulation ont été conservées dans le temps et 2) des effets sur la qualité et la sécurité des soins des patients ont été notés.
Conclusion : l’utilisation de la simulation pourrait être particulièrement efficace pour le développement de la connaissance du rôle infirmier, du travail d’équipe, et de la confiance. (R.E.)

Dans les formations des professionnels de santé, le recours à l’apprentissage par simulation est de plus en plus mis en avant

Cette méthode pédagogique, construite dans un cadre précis, est complémentaire de celles utilisées en formation

Elle présente un intérêt de plus en plus incontesté dans le cadre de l’acquisition des compétences

Une expérience de formation menée à l’Ifsi de Clermont-Ferrand permet de mettre en évidence les atouts de ce mode d’apprentissage.
(RE)

Introduction
Une convergence de besoins a permis aux étudiants infirmiers anesthésistes d’animer, depuis quatre ans, un atelier pédagogique remportant un franc succès auprès des étudiants en soins infirmiers.
Contexte
Les soins travaillés (aspirations endotrachéales, ventilation manuelle, pose de canule oropharyngée et préparation pour une intubation orotrachéale) se caractérisent par une absence ou une faible opportunité d’apprentissage en stage. Une solution clinique a été apportée en s’appuyant sur les théories et processus de pédagogie active et expériencielle.
Objectifs
L’objectif de l’étude était d’évaluer la pertinence et les effets du dispositif mis en place par les étudiants infirmiers anesthésistes auprès des étudiants en soins infirmiers.
Méthodes
Une enquête analytique monocentrique quantitative à postériori a été menée sur l’ensemble des étudiants en soins infirmiers ayant participé. L’analyse statistique a été réalisée sous Excel© pour les questions fermées. Les unités d’analyse relevées dans les réponses de la question ouverte ont été traitées par catégorisation sémantique.
Résultats
L’atelier, plébiscité sur la forme et sur le fond, a permis l’acquisition des gestes selon les attendus. L’enseignement par les étudiants infirmiers anesthésistes est jugé moins stressant que lorsqu’un formateur intervient. Ils ont su susciter l’intérêt des étudiants en soins infirmiers (Esi) qui les considèrent comme légitimes aussi bien dans leurs compétences techniques que pédagogiques. Cependant, les étudiants en soins infirmiers restent prudents sur leur capacité à un an de savoir préparer et réaliser les gestes étudiés. (R.A.).

Il appartient aux formateurs en soins infirmiers d'enseigner la démarche clinique aux étudiants. Dans le domaine de la formation, les experts en pédagogie s'accordent à dire que tout dispositif mettant en oeuvre un processus d'apprentissage devrait prévoir l'accompagnement des formés dans leurs acquisitions. Sans son expertise en matière de raisonnement clinique et de ce qui peut faire obstacle à l'apprentissage, le formateur ne pourrait pas aider l'étudiant à acquérir la capacité qui lui permettra de gérer les situations cliniques et d'être "opérant" une fois diplômé.