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SOMMAIRE
- l'amputation, une prise en charge multidisciplinaire
- Rôle infirmier dans l'amputation de dégagement
- L'annonce du diagnostic d'amputation
- Surveillance et soins post-opératoires au patient amputé
- Douleurs du membre fantôme
- Le parcours rééducatif de la personne amputée
- Se reconstruire après une amputation

Résumé
Quels que soient son niveau et son origine, l'amputation est une profonde mutilation. A plus forte raison lorsqu'elle intervient brutalement, dans un contexte post-traumatique. Les conséquences sont lourdes tant au plan anatomique que social, professionnel et familial. Au-delà de l'expertise développée dans les soins locaux qui suivent le temps opératoire, les professionnels de santé doivent prendre soin de la personne mutilée pour l'accompagner dans un travail de reconstruction psychique et corporelle. La prise en charge de la douleur, y compris celle du membre fantôme, mobilise toute leur attention. La rééducation, et notamment l'appareillage, sont des étapes cruciales dans le parcours de soins de la personne amputée. Le soutien social et associatif favorise une transition vers la réinsertion.

Le professeur Claire Mounier-Vehier, cardiologue et médecin vasculaire au centre hospitalier régional universitaire de Lille, est l’une des porte-parole de la cause des femmes en matière de prévention des maladies cardiovasculaires. Elle est responsable, entre autres, du parcours de santé cœur, artères et femmes mis en place depuis 2013 au CHRU de Lille. Elle revient sur l’importance de ce parcours de soins spécifiques et multidisciplinaires à l’heure où les données épidémiologiques font de la prise en charge de la santé cardiovasculaire des femmes une priorité de santé publique.

Si les étudiants entrent en formation en soins infirmiers avec une approche du corps de l'autre conforme aux normes sociales, ce rapport est amené à évoluer au fil des apprentissages et des expériences de stage jusqu'à devenir professionnel. Devenir soignant suppose des modifications de son rapport au corps. Comment la formation accompagne-t-elle les étudiants dans la transformation de leurs représentations, jusqu'à leur permettre d'être compétents dans la relation soignant-soigné au cœur de l'intimité de l'autre ?

Dans la tourmente de la pandémie de Covid-19 qui a frappé la France, notamment l’Ile-de-France dès le printemps 2020, les soignants formateurs de l’Institut de formation en soins infirmiers et d’aides-soignants de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, se sont impliqués et adaptés aux mesures sanitaires pour répondre à l’urgence des besoins humains. En renfort sur les terrains de soins, en soutien aux étudiants ou encore engagés dans les dispositifs innovants de télésuivi à domicile des patients atteints de la Covid-19, ils ont vécu des expériences mémorables.

Dans la tourmente de la pandémie de Covid-19 qui a frappé la France, notamment l’Ile-de-France dès le printemps 2020, les soignants formateurs de l’Institut de formation en soins infirmiers et d’aides-soignants de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, se sont impliqués et adaptés aux mesures sanitaires pour répondre à l’urgence des besoins humains. En renfort sur les terrains de soins, en soutien aux étudiants ou encore engagés dans les dispositifs innovants de télésuivi à domicile des patients atteints de la Covid-19, ils ont vécu des expériences mémorables.

Un acte médical « ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient » : c’est l’un des droits fondamentaux énoncés dans la charte de la personne hospitalisée. Le corollaire de ce principe est que le patient est en droit de retirer son consentement comme de refuser un acte, un traitement ou un soin. Le refus de soins interroge les professionnels jusque sur le sens même de leur mission. Il les interpelle sur la relation soignant-soigné et soulève de nombreuses questions éthiques. Afin de maintenir un accompagnement de qualité, il est primordial que les soignants s’interrogent et analysent la situation de refus de soins en équipe pluridisciplinaire. Maintenir une relation de confiance, engager un dialogue afin de trouver un compromis, respecter in fine l’autonomie du patient : tels sont les enjeux de la prise en charge du refus de soins.
RE

Contrairement aux idées reçues, les femmes ne sont pas épargnées par les maladies cardiovasculaires. "Chaque jour 400 personnes meurent d’une maladie cardiovasculaire, dans plus de la moitié des cas, les victimes sont des femmes", avertit l’une des campagnes de la Fédération française de cardiologie. Les femmes présentent des facteurs de risque spécifiques liés, entre autres, à leur anatomie et aux différentes périodes hormonales de leur vie, que l’évolution de leurs comportements dans nos sociétés modernes vient aggraver. Comment prévenir alors les maladies cardiovasculaires des femmes ? La question est d’autant plus cruciale que le diagnostic chez la femme est souvent plus tardif que chez l’homme, alors même que les moyens de prévention existent.

Dès les années 1980, l'objectif des politiques de santé publique est de limiter les risques engendrés par toutes les formes d'addiction et d'encourager l'usager à adopter un mode de vie moins dangereux pour sa santé et son bien-être. La diversité des lieux de soins qui se sont développés ces trente dernières années offre aux patients la possibilité d'être accueillis, d'obtenir une réponse à leurs besoins et permet de prévenir les risques et les dommages liés à leur addiction. Les soignants construisent, en équipe pluridisciplinaire, dans les services d'addictologie, au sein des centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie, des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues et plus récemment des salles de consommation à moindre risque, une prise en charge humaniste et sociale. (R.E.)

Les innovations en réanimation sont associées aux nouvelles technologies qui ont un impact majeur dans la prise en charge du patient comme dans l'évolution des professions paramédicales. Ces approches innovantes concernent également l'organisation des unités intensives, le travail en équipe pluridisciplinaire ou encore la formation. Depuis la 6ème Conférence de consensus "Mieux vivre la Réanimation" de la Société française d'anesthésie et de réanimation, en 2009, l'approche du patient et de son environnement a évolué. Accompagné de ses proches, ce patient est devenu un acteur à part entière de sa réhabilitation précoce dont l'enjeu, pour l'équipe, est de lui permettre de récupérer une bonne qualité de vie dans les meilleurs délais. (R.E.)