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Documents  DELASSUS Eric | enregistrements trouvés : 7

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- n° 101 - pp. 16-19

Comment rendre compatible la temporalité managériale, celle des soignants et celle des patients ?

Comment intégrer dans chacune d’elle la temporalité de l’autre ?

Il s’agit peut-être de prendre conscience qu’elles sont le signe de notre profonde vulnérabilité.
R.E.

Temps ; Travail

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- n° 130 - pp.6-11

Dans la tradition occidentale, les hommes se sont longtemps perçus comme des exceptions à l’intérieur de la nature. Ils se sont définis comme des personnes, par opposition aux animaux et aux choses, en raison de caractéristiques qu’ils jugeaient chez eux essentielles. Néanmoins, il semble nécessaire aujourd’hui de remettre en question cette perception de l’homme et de sa condition. En effet, l’allongement de la durée de la vie et les pathologies qui l’accompagnent, les progrès de la médecine, nous invitent à penser autrement. Nous nous apercevons aujourd’hui que ces qualités que nous jugions inhérentes à la personne - conscience, raison, mémoire, libre arbitre - peuvent disparaître. Devons-nous en conclure que ceux qui voient ces aptitudes diminuer ou disparaître, sont moins des personnes que d’autres, voire ne sont plus des personnes ?
Cette remise en question conduit à une nouvelle approche de la personne. Celle-ci ne serait plus définie en termes substantiels, mais de manière relationnelle. Être une personne, n’est-ce pas d’abord être par l’autre et pour l’autre ? Les éthiques du care, qui définissent les hommes comme des êtres vulnérables, c’est-à-dire dépendants et ayant besoin de la sollicitude de leurs semblables, n’offrent-elles pas la possibilité de construire un nouveau concept « revisité » de la personne ? (RE)
Dans la tradition occidentale, les hommes se sont longtemps perçus comme des exceptions à l’intérieur de la nature. Ils se sont définis comme des personnes, par opposition aux animaux et aux choses, en raison de caractéristiques qu’ils jugeaient chez eux essentielles. Néanmoins, il semble nécessaire aujourd’hui de remettre en question cette perception de l’homme et de sa condition. En effet, l’allongement de la durée de la vie et les pathologies ...

Homme ; Femme ; Ethique ; DIGNITE

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- n° 108 - pp. 18-22

Parce que la loyauté repose sur la confiance, elle nécessite l’expression réciproque de signes de bienveillance. La confiance ne peut se démontrer, elle ne peut que se montrer. Ainsi, le manager doit respecter l’autonomie de ceux qu’il accompagne pour créer les conditions de relations loyales entre tous. (RE)

Confiance ; Loyauté ; Management ; Relations Humaines

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- n° Vol.15 N°1 - pp.34-38

Intituler une revue Éthique et Santé , c’est déjà sous-entendre à la fois que l’éthique est une affaire de santé et que la question de la santé, loin d’être une question essentiellement scientifique est tout d’abord une question éthique, que le concept de santé est un concept éthique. En effet, ne serait-ce qu’en se référant à son étymologie cette notion présente une dimension sotériologique. Elle renvoie en effet à la notion de salut qui n’a pas seulement une signification religieuse mais qui désigne tout d’abord le cheminement philosophique par lequel il est possible de parvenir à la vie bonne, c’est-à-dire à une vie pleinement humaine et qui mérite d’être vécue. Ainsi, Épicure dans la célèbre Lettre à Ménécée , malgré son matérialisme foncier, ne propose-t-il pas à son disciple de travailler à la santé de son âme ? La santé est donc ce qui nous sauve, ce qui nous soustrait à notre finitude, à notre fragilité et à notre vulnérabilité, ce qui fait que, malgré notre faiblesse et nos limites, nous sommes en mesure de vivre et de nous efforcer de bien vivre. La santé ne peut donc, par conséquent se limiter à l’absence de maladie. Un organisme sain ne se réduit pas à un corps qui fonctionne bien, comme un moteur qui tourne au quart de tour. Faut-il encore que ce moteur nous meuve et nous mène quelque part, nous conduise là où nous désirons aller. C’est pourquoi la recherche de la santé pour soi-même comme pour autrui, que ce soit celle du corps ou celle de l’esprit – la distinction est-elle d’ailleurs pertinente ? – suppose d’abord une démarche éthique, c’est-à-dire une démarche réflexive susceptible de nous transformer, de nous faire être comme nous désirons vraiment être et de nous faire pleinement agir. Aussi, n’y a t-il pas d’éthique qui ne se manifeste sous la forme d’une pratique, c’est-à-dire comme une manière d’être et d’agir. La santé est d’abord puissance, puissance d’être et d’agir et c’est cette puissance qu’il faut maintenir et augmenter lorsque l’on prend soin de soi-même et des autres. La santé doit, par conséquent, toujours faire l’objet d’un questionnement. L’éthique en médecine consiste donc essentiellement en une telle interrogation par laquelle le désir des uns et des autres, tant des soignants et des médecins que des patients, trouve sa véritable voie d’expression. RE
Intituler une revue Éthique et Santé , c’est déjà sous-entendre à la fois que l’éthique est une affaire de santé et que la question de la santé, loin d’être une question essentiellement scientifique est tout d’abord une question éthique, que le concept de santé est un concept éthique. En effet, ne serait-ce qu’en se référant à son étymologie cette notion présente une dimension sotériologique. Elle renvoie en effet à la notion de salut qui n’a ...

REFLEXION ; Ethique ; Action usager ; Corps ; Esprit

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- n° 250 - pp. 16-17

À l’isolement psychologique, auquel conduit souvent la maladie et qui s’entretient dans le regard d’autrui, s’ajoute un isolement physique qui confirme ce sentiment d’être séparé des autres êtres humains. L’expression et la relation sont les remèdes à cette double peine. (RE)

Expérience ; isolement ; Relation ; SOIN

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- n° 35-37 - 35-37

La gouvernance partagée d’une organisation est-elle une force ou une faiblesse ? La direction par un seul apparaît comme un gage de cohérence et de stabilité, tandis qu’une autorité bicéphale peut entraîner des désaccords bloquant les décisions. Mais l’évolution vers des directions en binôme peut aussi produire un management plus horizontal et collaboratif, s’appuyant sur les vertus du dissensus. Des discussions auxquelles donnent lieu des positions antagonistes naissent parfois les innovations, si le dialogue est encadré par une éthique de la discussion. (RE)
La gouvernance partagée d’une organisation est-elle une force ou une faiblesse ? La direction par un seul apparaît comme un gage de cohérence et de stabilité, tandis qu’une autorité bicéphale peut entraîner des désaccords bloquant les décisions. Mais l’évolution vers des directions en binôme peut aussi produire un management plus horizontal et collaboratif, s’appuyant sur les vertus du dissensus. Des discussions auxquelles donnent lieu des ...

Dialogue ; Gouvernance ; Ethique ; Organisation

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- n° Vol.15 n°1 - pp.34-47

Retour sur les publications de la revue Ethique & santé, sur les enjeux des thématiques abordées, et l'évolution des écrits.

Ethique ; Ecriture ; Evolution ; REFLEXION ; Formation

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