- n° Vol.15 n°2 - pp. 77-84
Même si nous savons tout sur la position de la personne migrante, nous ne saurons rien encore de cette personne, ni de sa situation en tant que vécu. Ceci étant, il paraît difficile d’aborder des patients dont la situation est incomparable avec celle du patient quotidien, sans avoir des éclairages sur des éléments constitutifs majeurs de la trajectoire, des conditions de vie, d’une existence bouleversée à plusieurs égards. Cet article se propose d’évoquer quelques aspects existentiels de cette situation particulière : que signifie être apatride (H. Arendt), vagabond (Z. Bauman), étranger (A. Shutz) ? Il s’agit de questionner les conditions d’un travail de connaissance de l’autre, comme membre d’une collectivité, mais également comme porteur d’une histoire singulière. Au sein de la rencontre entre deux cultures que constitue toute consultation et toute prise en charge, quels obstacles, quelles ressources pour faire la connaissance de ce patient entre défiance, incompréhension mutuelle et travail d’écoute ? RE
Même si nous savons tout sur la position de la personne migrante, nous ne saurons rien encore de cette personne, ni de sa situation en tant que vécu. Ceci étant, il paraît difficile d’aborder des patients dont la situation est incomparable avec celle du patient quotidien, sans avoir des éclairages sur des éléments constitutifs majeurs de la trajectoire, des conditions de vie, d’une existence bouleversée à plusieurs égards. Cet article se propose ...
pratique soignante ; Migrant ; Ecoute ; RESPECT ; Relation soignant soigné ; Alternative hospitalisation
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