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Documents  Dubois Claude | enregistrements trouvés : 1

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- 124 p.
Cote : 364.14 DUB

Le sous-titre le révèle : Leur sang et mes larmes est l'histoire d'une contamination. Celle, due au virus du sida, de la mère de l'auteur de ce livre. Lors d'une opération, le 26 mars 1985 à l'Hôtel-Dieu de Paris, Mme Dubois est, à la fois, sauvé du cancer et condamnée à mort, du sang infecté lui a été transfusé. Sans avoir su qu'elle était contaminée, Mme Dubois meurt, à soixante et onze ans, de tuberculose, le 7 août 1990, dans des «conditions épouvantables». Le 19 avril précédent, ne supportant plus de voir son épouse dans une telle déchéance, son mari s'était suicidé. Si, en décembre 1992, Claude Dubois n'avait pas retéléphoné à l'Hôtel-Dieu, jamais il n'aurait appris que c'est le sida qui avait tué sa mère.Les dossiers présentés dans Leur sang et mes larmes sont ceux, adressés par Claude Dubois, au Fonds d'indemnisation en 1993, et, en 1994, à la Cour d'appel. Claude Dubois y expose toutes les conséquences de l'infection de sa mère. Il avait consigné dans son journal intime, de 1985 à 1990, les détails quotidiens de ce mal cruel, les souffrances incessantes de sa mère. A partir d'un cas privé, Leur sang et mes larmes exprime l'infini lamento des victimes du sang contaminé. Des milliers de gens ont été les laissés pour compte de négligences, d'erreurs, de fautes commises par d'autres hommes, médecins ou serviteurs de l'Etat, tous ont à se plaindre, ou leurs proches s'ils ne sont plus là pour faire entendre leur voix. Une impression poignante s'exhale de ces textes. Humain, rien qu'humain, Claude Dubois est sans haine, mais non sans reproches, à l'égard de ceux dont la responsabilité a été reconnue dans le drame du sang contaminé. Leur sang et mes larmes exprime l'infini lamento des victimes du sang contaminé. Des milliers de gens ont été les laissés pour compte de négligences, d'erreurs, de fautes commises par d'autres hommes, médecins ou serviteurs de l'Etat, tous ont à se plaindre, ou leurs proches s'ils ne sont plus là pour faire entendre leur voix. Une impression poignante s'exhale de ces textes. Humain, rien qu'humain, Claude Dubois est sans haine, mais non sans reproches, à l'égard de ceux dont la responsabilité a été reconnue dans le drame du sang contaminé. Leur sang et mes larmes montre combien l'inhumanité a revêtu de masques. De la nécessité financière d'écouler des stocks de sang infecté à l'observance de grands principes au mépris de la simple prudence jusqu'au médecin de famille qui ne prendra pas la peine de dire à Claude Dubois la vérité sur la mort de sa mère, l'inhumanité a régenté ce scandale. Il y a de quoi se révolter et, au bout du compte, subir, puisque, Dubois l'avoue, il croit insuffisamment en la justice. Après le procès en Cour de justice de février, mars 1999, comment ne pas être sceptique ? C'est précisément le battage autour de ce procès qui a déterminé Claude Dubois à témoigner, à sa façon personnelle, en publiant les dossiers de la contamination de sa mère.
Le sous-titre le révèle : Leur sang et mes larmes est l'histoire d'une contamination. Celle, due au virus du sida, de la mère de l'auteur de ce livre. Lors d'une opération, le 26 mars 1985 à l'Hôtel-Dieu de Paris, Mme Dubois est, à la fois, sauvé du cancer et condamnée à mort, du sang infecté lui a été transfusé. Sans avoir su qu'elle était contaminée, Mme Dubois meurt, à soixante et onze ans, de tuberculose, le 7 août 1990, dans des «conditions ...

Politique santé ; Maladie ; Maladie sexuellement transmissible ; Sida ; Thérapeutique ; Transfusion sanguine

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