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- n° 105 - pp. 30-31
Dans son avis n°87 intitulé "Refus de traitement et autonomie de la personne", le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rappelle qu’en France l’institution médicale a eu tendance, jusqu’à une date récente, à passer outre le refus de soin des patients, en faisant valoir un devoir d’aide à personne en péril. Aujourd’hui, la question se pose : le respect de la vie doit-il primer sur le droit à l’autodétermination ?
Refus soins
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- n° 105 - pp. 21-22
En 2009, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) rendait un avis sur les problèmes éthiques que soulèverait la survenue d'une pandémie grippale, entendue au sens strict d'une épidémie virale à grande échelle, entraînant une mortalité très supérieure à la moyenne d'une grippe saisonnière. Le CCNE soulignait alors qu'un état d'urgence sanitaire comportait un risque sacrificiel contraire à la dignité des personnes. En effet, la tendance d'une société qui se sent menacée est de sauver en priorité les plus jeunes, les mieux-portants et le personnel soignant. Ce réflexe collectif de survie expose les plus précaires à subir une double peine, raison pour laquelle le Comité préconisait de sauvegarder leur droit de disposer à un égal accès au soin.
En 2009, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) rendait un avis sur les problèmes éthiques que soulèverait la survenue d'une pandémie grippale, entendue au sens strict d'une épidémie virale à grande échelle, entraînant une mortalité très supérieure à la moyenne d'une grippe saisonnière. Le CCNE soulignait alors qu'un état d'urgence sanitaire comportait un risque sacrificiel contraire à la dignité des personnes. En effet, la tendance ...
Vaccination ; Grippe ; Epidémie
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