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H 0 Big datas et médecine, quels risques ?

LES GRANDS DOSSIERS DES SCIENCES HUMAINES

02/2019

pp. 76-78

OBJETS CONNECTES ; Nouvelles Technologies

Améliorer la qualité des soins, ouvrir de nouvelles perspectives de lutte contre les maladies : les big datas suscitent les plus grands espoirs mais aussi des craintes d’ordre éthique. (R.E.)

Les données sont utiles au quotidien pour se soigner. Et quand leur masse devient plus importante et les outils pour les « faire parler » (data mining) plus performants, les applications en médecine sont toujours plus prometteuses. Le domaine de la santé a « considérablement évolué au cours des dernières années et les données constituent le point central de la transformation qui s’opère actuellement », selon Franck Lethimonnier, directeur de l’Institut thématique technologies pour la santé à l'Inserm.
Les big datas transforment ainsi la médecine. Ce qui les définit : une large variété (chiffres, images, caractères ...) et une grande vitesse d'acquisition et de transmission. L'enjeu est bien d'utiliser ces données en temps réel ou quasiment, ce qui est possible grâce à l'augmentation exponentielle de la puissance de calcul et des capacités de stockage.

Dans le domaine de la santé, les big datas sont d'origines multiples. On pense aux données de génomique (ADN), aux données cliniques à l'échelle d'une population, à celles issues des objets connectés, ou des bases de données médico-administratives ... La France possède d'ailleurs une importante base de données, le Système national des données de santé (SNDS), créé par la loi santé de 2016 et constitué de l'agglomérat de bases déjà existantes (données de l'Assurance maladie, causes de décès ...).

[Extrait]

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 53

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