Depuis plusieurs années, la psychiatrie est confrontée à une crise sans pareille, pour ne pas dire à un malaise persistant. Dans ce contexte, la psychiatrie, sous le joug des neurosciences, est focalisée sur le symptôme, réduisant ainsi le psychisme au cerveau. Par cette nouvelle donne, les valeurs du soin infirmier sont écorchées. Pour continuer à faire face aux patients souffrant de pathologies mentales lourdes, l’équipe est une ressource précieuse, nécessaire et incontournable. Il faut aussi désormais tenir compte des infirmiers en pratique avancée, professionnels nouvellement implantés dans le paysage du soin. S’il est possible de travailler aujourd’hui en psychiatrie, peut-on pour autant encore soigner, être là pour l’autre ? (RE)

Niveau d'autorisation : Public

Volume : 43

Numéro de revue : 341