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H 0 Antiquité et Moyen-Âge : Pionnières

LES GRANDS DOSSIERS DES SCIENCES HUMAINES

08/2023

pp. 16-37

Femme ; Antiquité ; Moyen âge ; Education ; Pensée

Dans l’Antiquité, les femmes et les hommes libres bénéficient d’un même accès à l’éducation. Dans les faits, peu de femmes éduquées deviennent des penseuses reconnues, car le modèle social reste celui de la gardienne du foyer et de la famille. Quelques-unes s’illustrent néanmoins. Oubliées au fil de l’histoire, il reste peu de traces de leurs écrits.

Le Moyen Âge confirme cette tendance. Plusieurs femmes bénéficient d’une belle renommée de leur vivant ; elles s’illustrent en tant qu’abbesses (Héloïse) ou par leurs idées sur la théologie (Hildegarde de Bingen). Une situation qui se retrouve aussi dans d’autres pays : l’écrivaine et historienne Murasaki Shikibu au Japon ; la penseuse Lalla au Cachemire…

Théano de Crotone et les pythagoriciennes (6e siècle av. J.-C.)
Diotime de Mantinée, la quête du bien suprême (5e siècle av. J.-C.)
Le destin tragique d'Hypatie d'Alexandrie (4e-5e siècles)
Ban Zhao, historienne de la Chine (v.49-v.120)
Des pionnières de la pensée
Héloïse, l'amour comme sacrifice (1092-1164)
Hildegarde de Bingen, lumière du Saint-Empire
Murasaki Shikibu, miroir des femmes (10e-11e)
Elle est libre Lalla (1320-1392)
Christine de Pizan, la défense des femmes (1364-1430)
Paroles de penseuses (Antiquité et Moyen Âge)

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 71

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