Le "spychiatrique" soignerait l'esprit, la "psyché", au mépris, pense-t-on, du corps, privant en quelque sorte le patient de soins somatiques de qualité mais aussi, en fin de vie, de soins palliatifs. L'auteur, psychologue, interroge donc la question du corps en psychiatrie. Après une description de ses aspects multioples, à la fois "écran" pour autrui et écrin opur soi-même, de son évolution en même temps que la construction de l'identité de l'individu, l'auteur, psychologue, décrit, d'un opnt de vue historique et théorique, comment la psychiatrie a traité ce corps. En se mettant à distance de la mort, le soignant se protège en quelque sorte d'une expérience de dépersonnalisation.

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 163