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H 0 Donneur décédé en arrêt circulatoire Maastricht 3 : débuts encourageants dans un centre pilote

DOREZ D. ; VERNAY C.

Ethique & Santé

09/2016

pp. 134-142

Don organe ; Décès

Le don d’organes après détermination circulatoire du décès – DDAC – connaît un nouveau développement avec le protocole Maastricht 3 – DDACM3 –, autorisé depuis décembre 2014 en France. Les principes des limitations et arrêts des traitements sont bien posés mais doivent encore gagner dans la formalisation et donner lieu à une préoccupation de qualité et d’humanité autour de la fin de vie. Après arrêt des traitements invasifs de réanimation, après la certification du décès et si telle est la volonté du patient le décès peut conduire à un don d’organes et de tissus, dans certaines conditions. Les DDACM3 offrent une opportunité d’augmenter le nombre de greffons disponibles et représentent un des axes d’amélioration de l’accès à la transplantation. Le suivi psychologique des proches ne montrent aucune interrogation éthique d’éventuel conflit d’intérêt entre décision d’arrêt des traitements et opportunité d’inscrire le don d’organes dans les soins de fin de vie. Les premiers résultats, très préliminaires, sont encourageants en termes de qualité des greffons et très rassurants pour le ressenti des proches et des équipes. RE

Niveau d'autorisation : Public

Adresse de consultation : http://www.em-premium.com/article/1087960

Numéro de revue : Vol.13 n°3

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