La conception du soin, du malade et de la maladie a évolué au cours de l’Histoire, se transformant en même temps que la société.
Elle est marquée par les référentiels scientifiques, culturels et religieux de notre pays, qui ont conduit à une modification du rapport au patient, pouvant donner lieu à certaines formes de violence.
Si la violence semble s’intriquer inévitablement au soin, revenir aux origines de ce dernier, à ses enjeux individuels et intersubjectifs, et aux perspectives possibles pour limiter cette violence, offre quelques éléments de compréhension.
[R.E.]

Définition / éthymologie "soin" :
"Le soin vise à appréhender la souffrance d’un malade. Il devrait donc être un acte de bienveillance pour permettre à une personne affaiblie par la maladie ou le handicap d’être prise en charge au mieux, et, tant que possible, de guérir.
Étymologiquement, le mot soin a deux origines :
- l’une provient du latin médiéval songne, et signifi e “nécessité”, “besoin” ;
- l’autre est issue du latin tardif sonium, et est liée au chagrin, au souci.
Le verbe “soigner” se réfère ainsi initialement au fait de prendre soin du corps et de ses besoins dans toutes ses dimensions : somatique, psychologique, matérielle."
[extrait]

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 858