Le paternalisme médical a laissé la place à l’autonomie du patient qui reste maître des décisions qu’il prend au sujet de sa santé. Son consentement, libre et éclairé, n’a de valeur que s’il est précédé d’une information adaptée à son degré de compréhension. La notion de consentement interroge celle de liberté, et donc de l’autonomie laissée aux patients dans leurs choix. La liberté individuelle occupe une place particulière en psychiatrie où elle entre en confrontation avec la contrainte. Les tensions générées doivent amener les soignants à se poser les bonnes questions en adéquation avec les principes de l’éthique médicale. (RE)

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 333