Cet article présente un groupe de stimulation cognitive et de subjectivation mené pendant deux ans en hôpital de jour gériatrique auprès de personnes atteintes d'une forme légère à modérée de maladie d'Alzheimer ou syndrlome apparenté. L'écriture a été choisie comme médiateur, dans un cadre thérapeutique défini. Les spécificités de ce groupe d'écriture incluent l'intervention sur les fonctions cognitives, l'opportunité d'expression et de création en toute liberté, le fait de redonner confiance en soi, mais aussi, restaurer la place du sujet. L'histoire clinique de Mme A. illustre également des fonctions contenantes et étayantes qu permettent l'expression de la souffrance psychique par une écoute attentive et son acceptation par les autres ainsi que l'échange d'émotions.

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : 211