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Documents  DIEBOLT Evelyne | enregistrements trouvés : 3

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- n° 131 - pp. 85-100

Une Française, Anna Hamilton (1864-1935), fille d’un couple franco-anglais, lit avec passion les travaux de Florence Nightingale et décide de faire du nursing sa vocation. Pour l’exercer, elle passe d’abord l’équivalent du baccalauréat en autodidacte et s’inscrit à l’école de médecine de Marseille. Elle veut préparer une thèse de médecine sur le personnel soignant des hôpitaux en Europe et mène une investigation dans toute l’Europe. Elle passe sa thèse le 15 juin 1900 intitulée « Considérations sur les infirmières des hôpitaux ». Ce travail est immédiatement publié. La même année, elle prend un poste à la Maison de santé protestante de Bordeaux (MSP), fondée en 1863. Sans personnel d’encadrement, elle est contrainte de le recruter à l’étranger. Elle édite une revue professionnelle : « La Garde-Malade hospitalière » (1906-1914). Puis la guerre transforme la MSP en hôpital militaire, mais l’institution continue de recevoir des malades payants locaux. Elle obtient l’autorisation d’appeler l’école de gardes-malades : l’école Florence Nightingale. Anna Hamilton collabore avec des Américaines pour créer un service médico-social dans l’Aisne. Une diplômée, Antoinette Hervey, ouvre alors un service médico-social à Rouen qui emploiera jusqu’à 30 infirmières visiteuses. En 1916, la MSP reçoit en don le domaine de Bagatelle. Le conseil d’administration veut le vendre, mais Anna Hamilton réussit à financer un hôpital-école grâce aux familles endeuillées par la guerre et à une souscription annoncée dans le Journal of Nursing. D’autres établissements créés par d’anciennes élèves de la MSP ouvrent : l’hôpital-école Ambroise-Paré à Lille, une maison de repos pour des infirmières au Chambon-sur-Lignon en 1927 (la fondation Edith-Seltzer) et un sanatorium à Briançon. Après une vie bien remplie, Anna Hamilton décède d’un cancer en 1935, elle est enterrée à Bordeaux. (R.E.)
Une Française, Anna Hamilton (1864-1935), fille d’un couple franco-anglais, lit avec passion les travaux de Florence Nightingale et décide de faire du nursing sa vocation. Pour l’exercer, elle passe d’abord l’équivalent du baccalauréat en autodidacte et s’inscrit à l’école de médecine de Marseille. Elle veut préparer une thèse de médecine sur le personnel soignant des hôpitaux en Europe et mène une investigation dans toute l’Europe. Elle passe ...

Récit autobiographique ; Soins infirmiers ; Infirmier

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- 337 p.
Cote : 610.730 DIE

Seconde moitié du XIXe siècle. Sous l'impulsion de l'Anglaise Florence Nightingale qui s'était distinguée lors de la guerre de Crimée, la profession d'infirmière connaît un formidable élan progressiste. Elle vit même une révolution essentielle : fondation d'une véritable formation, nouvelles méthodes de travail, encadrement accru permettent alors au métier de gagner en efficacité, en professionnalisme, en cohésion. Une mutation qui inspirera rapidement les Etats-Unis et des femmes américaines progressiste qui promouvront à leur manière ces idées et se feront un devoir et une mission de les transmettre. Ce sera le cas, mais plus timidement, en France, grâce à l'action de la Française Anna Hamilton. Hélas, loin de s'imposer dans l'Hexagone, notamment aux lendemains d'une Première Guerre mondiale qui a pourtant permis de prendre conscience des avancées anglo-américaines dans le domaine du soin, ce modèle ne sera pas entièrement repris. Pour quelles raisons ? Retour sur l'histoire de la profession d'infirmière de part et d'autre de l'océan à travers les liens transatlantiques, les débats d'idées, les idéologies sous-jacentes, le genre et les appartenances religieuses qui s'affrontent. Avec une volonté affichée d'éclairer les pans méconnus de l'histoire et de replacer leurs acteurs essentiels à leur juste place, Evelyne Diebolt et Nicole Fouché relatent et analysent les évolutions du métier d'infirmière sur les sols anglo-américains et français. Une histoire d'abord séparée, puis menée en parallèle, avant une véritable rencontre sur le territoire français marqué par la Grande Guerre. Mais les multiples pressions, pour faire adopter par la France le modèle proposé par les Anglo-Américains, ne suffisent pas. Fruit d'une problématique inédite, cet essai nous rappelle encore que l'histoire des infirmières est indissociable de celle des femmes, de leur manière de s'approprier les métiers et d'en refaçonner les contours. Derrière le propos historique, ce sont donc des femmes d'avant-garde que cet ouvrage nous propose de découvrir.
Seconde moitié du XIXe siècle. Sous l'impulsion de l'Anglaise Florence Nightingale qui s'était distinguée lors de la guerre de Crimée, la profession d'infirmière connaît un formidable élan progressiste. Elle vit même une révolution essentielle : fondation d'une véritable formation, nouvelles méthodes de travail, encadrement accru permettent alors au métier de gagner en efficacité, en professionnalisme, en cohésion. Une mutation qui inspirera ...

Soins infirmiers ; Théorie soins infirmiers ; rôle infirmier

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