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Grâce au double processus de l’acquisition de postures soignantes et celui de subjectivation, la rencontre entre deux personnes, l’une en position de patient, l’autre avec une position de soignant, permet au fonctionnement psychologique de l’une et l’autre de ne pas trop se rigidifier pour faire advenir la création d’une plus ample et plus souple posture individuelle, très souvent pour chacune d’entre elles. Pour parvenir à la triple posture d’excellence, d’humilité et de compassion, le soignant acquiert différents moyens, tels que la réflexion, la capacité de contenance et l’implication tempérée,
grâce entre autres à la supervision. En parallèle, le soignant pour modérer sa potentielle (mais si commune) furor sanandi est encouragé à développer sa connaissance de lui-même grâce au développement personnel, ainsi que d’intégrer le coeur du concept de rétablissement, à savoir laisser in fine le choix au patient, pour favoriser le progrès dans la réappropriation de son pouvoir d’agir. (RE)