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Le traitement médical des cancers du sein s’est considérablement enrichi ces dernières années. Les indications thérapeutiques ont été affinées grâce à la classification moléculaire des cancers. La chimiothérapie restera encore pour quelques années indispensable notamment pour les cancers du sein triple négatif et surexprimant le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain. De nouvelles molécules sont en développement pour contourner les mécanismes de résistance à l’hormonothérapie et en association pour en augmenter l’efficacité. L’avenir est aux thérapies ciblées qui visent les anomalies moléculaires de chaque cancer pour chaque patiente. (RE)

Les leucémies résultent d’une prolifération maligne de cellules d’origine médullaire. Leur pronostic est défini par leurs caractéristiques biologiques. Le traitement repose sur la chimiothérapie. Dans les formes à haut risque, une allogreffe peut être proposée. L’avènement des thérapies ciblées et de l’immunothérapie a profondément révolutionné le pronostic de ces maladies. Le challenge des prochaines années sera de définir la place de ces thérapies.

L'allergie est une pathologie fréquente et souvent invalidante pour les patients. Dans le cadre des rhinites et de l'asthme allergiques ou de choc anaphylactique au venin d'hyménoptère, une désensibilisation allergénique peut être proposée pour limiter lessymptômes ou les récidives de réactions majeures. L'accès à ce traitement est rendu difficile par le manque de médecins allergologues, la carence en produits ou, plus récemment, par la crise de la Covid-19.

L’évolution des thérapeutiques et des pratiques en cancérologie a rendu incontournables les échanges et la coordination ville-hôpital dans le parcours de soins du patient. Dans le cadre du dispositif introduit par l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, le centre Léon-Bérard de Lyon (69), soutenu par ses tutelles, expérimente un nouveau mode d’organisation via son projet d’immunothérapie à domicile.
Un premier retour, effectué deux ans après son démarrage, en démontre les bénéfices pour la qualité de vie et la sécurité du patient. (R.E.)

La thérapie par CAR-T cells à destination des patients atteints d'hémopathies malignes est pratiquée à l'institut d'hématologie de Basse-Normandie depuis novembre 2022. Ce traitement nécessite une coordination du parcours de soins par l'infirmière coordinatrice. Le rôle infirmier est prépondérant et contribue au diagnostic précoce des effets secondaires induits par ce médicament. La collaboration interdisciplinaire et l'intérêt du travail en équipe sont également mis en exergue.