Nous vivons une période unique dans le monde. Une pandémie mondiale bouscule tout sur son passage. Un virus, le Coronavirus 19, inconnu jusqu’alors de la race humaine se propage vite et sournoisement. La spécificité et l’unicité de cette pandémie sont liées à une conjonction de deux éléments au moins, les voyages si faciles et la virulence si variable de ce virus.

La situation est évidemment bien complexe puisque rien sur sa virulence, sa contagiosité, son évolution dans le temps au cours des saisons n’était et n’est encore bien connu. Les réponses politiques pour tenter de juguler la crise sanitaire ont du s’inventer au fil des jours et des semaines.

Toute crise met en jeu la capacité de penser et la capacité d’agir. Toute crise entraîne des questions éthiques majeures auxquelles il faut répondre en instantané, ce qui augure mal d’une réponse adaptée. Répondre au coup par coup, répondre à des questions d’ici ou de là, sur des enjeux différents ne peut pas se faire sans risques de privilégier tel ou tel aspect de la prise en charge au détriment d’autres. RE

Niveau d'autorisation : Public

Numéro de revue : Vol.17 n°3