- n° 178 - pp. 37-53.
Cote : rev19
Dans l’histoire contemporaine, la formation des encadrements intermédiaires a vu coexister en permanence une double attitude de la part des entreprises. Cette catégorie est parmi celles qui ont le plus bénéficié d’actions de formation professionnelle continue, dont le volume a même régulièrement dépassé celui réservé aux cadres. En même temps, en dépit de l’effort consenti, à chaque période de grandes transformations (technologiques, organisationnelles, managériales ou sociales), les responsables d’entreprises ont déploré les insuffisances de qualification et l’incapacité chronique de cette population à mettre en œuvre les rôles successifs qu’ils souhaitaient lui voir jouer. Si le premier phénomène s’explique assez bien par le fait que la construction des qualifications de l’encadrement intermédiaire relève moins de dispositions naturelles, ou de formations dans des institutions externes, que d’un effort constant des entreprises pour ajuster celles-ci aux nouvelles injonctions managériales, le second interroge non seulement l’efficacité des formations mises en œuvre, mais aussi leur nature et leur finalités.
Dans l’histoire contemporaine, la formation des encadrements intermédiaires a vu coexister en permanence une double attitude de la part des entreprises. Cette catégorie est parmi celles qui ont le plus bénéficié d’actions de formation professionnelle continue, dont le volume a même régulièrement dépassé celui réservé aux cadres. En même temps, en dépit de l’effort consenti, à chaque période de grandes transformations (technologiques, or...
Sociologie ; Sociologie travail ; Culture entreprise
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