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La greffe de moelle osseuse est souvent le seul espoir de guérison pour certains patients atteints d'une hémopathie.
Au-delà de ses aspects médicaux, elle sous-tend des enjeux psychiques tant pour le receveur que pour le donneur.
La greffe convoque les problématiques du don, de la dette, du roman familial et de l'incorporation d'un "corps étranger", évoquant la notion classique de chimère. (RE)

En onco-hématologie pédiatrique, une greffe de cellules souches hématopoïétiques peut être proposée selon la pathologie et l'objectif thérapeutique.
La greffe engendre de nombreux retentissements, notamment liés au don et à la dette, sur l'identité physique et psychique du donneur et du receveur, avec des remaniements familiaux.
L'accompagnement pluridisciplinaire des familles est primordial afin que chacun trouve sa juste place. (RE)

Quand le seul donneur géno-identique est un enfant mineur présentant des troubles de type autistique, la question du consentement se pose. Réflexion autour d'une décision de greffe de moelle osseuse dans ce contexte spécifique. (RE)

Le registre France Greffe de moelle est un dispositif opérationnel pour développer le don et la greffe de moelle osseuse non apparentés. Son action nationale s'articule avec celle de ses équivalents internationaux. Sous un régime de droit public en France, il est géré par l'Agence de la biomédecine. (RE)

Le registre France greffe de moelle (RFGM) a été l'un des premiers créés au monde, sous l'impulsion des professeurs Jean Dausset et Jean Bernard, avec déjà pour objectif de venir en aide aux patients qui n'avaient pas de donneur familial compatible. (Extrait)