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Le traitement des hémopathies malignes en ce début de xxie siècle est caractérisé par l’introduction de médicaments dits ciblés. Seuls ou en association avec des traitements plus classiques, administrés à l’hôpital ou en ambulatoire, ces nouveaux médicaments possèdent des mécanismes d’action spécifiques et des effets secondaires particuliers qui viennent s’ajouter ou se substituer à ceux des traitements plus classiques

Pour comprendre les changements de prise en charge des patients soumis à ces nouvelles thérapeutiques, il est nécessaire de décrire leur mécanisme d’action et leurs effets secondaires. (RE)

L'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques a vu le jour dans les années 1950. Elle est l'une des premières immunothérapies ayant permis la guérison d'hémopathies malignes. Ses indications ne cessent de s'élargir avec l'optimisation des conditionnements et la disponibilité des donneurs, en particulier l'accès récent aux donneurs haplo-identiques. Elle reste grevée d'une morbimortalité importante (environ 15 à 25 % de mortalité) représentée principalement par la maladie du greffon contre l'hôte et les infections. L'enjeu majeur est de limiter le risque de rechute postallogreffe. (RE)

Introduction : la prise en compte de la spiritualité auprès des patients atteints de cancer est importante. Elle désigne l'attachement de la personne à ce qui l'inspire et donne du sens à son existence, les convictions, les valeurs, les expériences associées, qu'elles soient de nature religieuse ou non. Cependant, ces aspects ne sont pas dépistés et utilisés d'une manière systématique et régulière dans la prise en soins des patients atteints d'hémopathie maligne.
Objectif : décrire le point de vue des patients ayant un diagnostic de cancer hématologique récent et de leurs proches envers la spiritualité.
Méthode : cette étude qualitative descriptive comprenait la réalisation d'entretiens semi-directifs auprès du patient et de son proche, et le remplissage de trois questionnaires concernant le bien-être spirituel, la qualité de vie et la charge en symptômes.
Résultats : dix patients et six de leurs proches ont été inclus dans notre étude. Trois types de spiritualité sont identifiés : religieuse, de connexion et non religieuse. Ces perceptions s'inscrivent en toile de fond d'une pathologie dont la survenue soudaine nécessite la mobilisation de ressources telles que la famille, les stratégies de coping, une résilience rapide et la manifestation d'espoir.
Discussion : le cancer hématologique, au-delà de l'impact physique, engage des changements profonds chez les patients et leurs proches concernant leurs valeurs et croyances. Favoriser des moments d'expressions de soi, comme aborder les notions de spiritualité, soutenir les patients dans leurs pratiques culturelles personnelles semble être favorable à l'intégration du soin spirituel en pratique par les infirmiers.

La thérapie par CAR-T cells à destination des patients atteints d'hémopathies malignes est pratiquée à l'institut d'hématologie de Basse-Normandie depuis novembre 2022. Ce traitement nécessite une coordination du parcours de soins par l'infirmière coordinatrice. Le rôle infirmier est prépondérant et contribue au diagnostic précoce des effets secondaires induits par ce médicament. La collaboration interdisciplinaire et l'intérêt du travail en équipe sont également mis en exergue.

1, Des pathologies lourdes et complexes
2, Epidémiologie des leucémies
3, L'hématopoïèse, un système complexe
4, Les différentes leucémies
5, Le traitement des leucémies aiguës et de la leucémie myéloïde chronique
6, Place et rôle de l'infirmière dans l'annonce d'un diagnostic en hématologie
7, L'infirmier hospitalier et les chimiothérapies
8, Domicile et chimiothérapie pour un meilleur partenariat
9, La greffe de moelle osseuse et la prise en charge infirmière
10, Travail psychique à l'annonce de la leucémie
11, Admission d'urgence en hématologie, l'équipe soignante s'organise
12, Evolution des traitements, quels bouleversements ?

Les maladies hémorragiques ont un retentissement majeur sur la vie des patients et de leurs familles. Les infirmières travaillent en équipe pluridisciplinaire pour organiser des prises en charge individualisées, efficientes et sécurisées. À la recherche d’une vie autonome pour ces patients, elles coordonnent un accompagnement au long cours et travaillent en réseau pour mutualiser leurs compétences, favoriser la recherche et optimiser les prises en charge. La thérapie génique, en plein essor, viendra sans aucun doute révolutionner cette approche en permettant, espérons-le, la guérison définitive. (RE)