Documents  DE JESUS Arnaud | enregistrements trouvés : 9

Un Guide méthodologique, réactualisé en janvier 2018, trace les réponses conjointement organisées par l’administration pénitentiaire et le ministère en charge de la santé pour répondre aux besoins sanitaires des personnes incarcérées. Ces besoins en soins sont importants et divers, à l’instar de ceux du reste de la population. Les moyens disponibles pour l’accompagnement / le soin psychiatrique sont souvent inférieurs aux besoins recensés dans les unités sanitaires. De même, une prise en charge sur le versant gériatrique devient souvent nécessaire (R.E.)

Plan :
- Rappel des textes fondateurs
- État des lieux de l’offre de soins
- Constats actuels

Façonnée par la culture et l’éducation, la sexualité humaine s’organise autour du principe du consentement mutuel, et d’autres limites fixées par la loi, entre les partenaires des échanges émotionnels et des relations sexuelles. Quand ce n’est pas le cas, s’ouvre le champ complexe des violences sexuelles agies et subies, dans lequel certains professionnels de santé sont amenés à intervenir auprès d’auteurs et/ou de victimes de ces violences. Les prises en charge peuvent être compliquées car ces professionnels ne connaissent pas la réalité des situations évoquées. Prudence et distance critique doivent alors accompagner leurs évaluations et leurs actes cliniques. (RE)

“Isoler” et “protéger”, l’association de ces deux termes semble contre-intuitive. La pratique de l’isolement renvoie à de multiples représentations situées davantage du côté d’une image asilaire voire carcérale, qu’à une dimension de sauvegarde. L’isolement est défini au sein des institutions soignantes par un vaste champ de pratiques, ni rares ni récentes. Il s’impose dans des services divers, de l’isolement psychiatrique à l’isolement septique, en passant par la forme qui leur est commune : l’isolement social induit par l’institutionnalisation. (RE)

La loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques donne la possibilité d’une prise en charge sous contrainte, sans recourir à l’hospitalisation complète. Les patients peuvent être soignés en hospitalisation dite partielle (hôpital de jour et centre d’accueil thérapeutique à temps partiel) ou en centre médico-psychologique. Les traitements et l’ensemble de la prise en charge sont détaillés dans un programme de soins. Il est adressé, comme tout certificat, à l’agence régionale de santé et à la préfecture en cas de soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État, ou au directeur de l’hôpital pour des soins psychiatriques à la demande d’un tiers. Nous en proposons deux vignettes cliniques. (RE)

Le désir de relations affectives et/ou sexuelles, bien qu’éprouvé universellement ne s’exprime pas librement puisqu’il est généralement façonné par la pudeur, les tabous, les normes et valeurs du milieu proche et de l’environnement culturel des personnes qui l’éprouvent. Son vécu est même contraint, voire réprimé, par certaines lois. Cette complexité peut être fortement majorée par l’existence de troubles mentaux nécessitant des prises en charge psychiatriques en institutions fermées. S’ajoute alors la prise en compte de notions comme la liberté relative des hospitalisés, le respect des règlements, le discernement, le consentement éclairé, la vulnérabilité des partenaires potentiels, l’impact des traitements… (RE)

L’hystérie est un des mots cliniques les plus anciens et les plus connus. Son histoire révèle combien les entités pathologiques, certaines plus que d’autres, sont le fruit des conceptions successives de sachants, eux-mêmes sans doute influencés par les courants de pensée de leur époque. De son origine utérine à son étiologie psychogène, voici l’histoire de l’hystérie et de ses controverses. Une histoire qui appartient à celle de la médecine, de la neurologie, de la psychiatrie, de la psychologie et de la psychanalyse. (RE)

L’exercice soignant en service de psychiatrie, ambulatoire ou hospitalier, apparaît plus que jamais un engagement personnel. Comment le concevoir malgré les difficultés du métier, qui font hésiter de nouveaux professionnels à le rejoindre ? On évoque désormais ouvertement “la crise de la psychiatrie”, la fuite des professionnels. Pourtant nombre d’observateurs, de soignants parviennent à donner du sens à ce métier exigeant, au carrefour entre les disciplines, les institutions. L’activité évolue constamment, façonnée tant par l’avènement de multiples cadres théoriques que par les mouvements sociétaux. Le nombre de personnes ayant recours à cette discipline désormais nommée aussi “soins en santé mentale” ne cesse de croître alors que, dans le même temps, l’ensemble des acteurs peinent à recruter des professionnels. Les patients devenus usagers peuvent toutefois témoigner de la qualité des soignants. (RE)