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- n° 332 - 17-21
Au sein de la relation soignant-soigné, la question de la charge émotionnelle et des tensions psychiques internes occupe une place centrale. Si le désir de soigner pousse à la rencontre avec le patient, toute une “croissance” professionnelle est à construire afin d’apprendre à se relier à ses émotions et aux affects qui accompagnent les situations de soins. Ce “pas de côté” autorise la pensée soignante. L’évitement de cette acceptation peut conduire le soignant vers une économie psychique, vers une posture trop cadrante, au risque de ne pas accueillir la souffrance du patient. Enfin, l’idéologie managériale, si présente à l’hôpital aujourd’hui, représente un frein à la capacité à penser la clinique. (RE)
Au sein de la relation soignant-soigné, la question de la charge émotionnelle et des tensions psychiques internes occupe une place centrale. Si le désir de soigner pousse à la rencontre avec le patient, toute une “croissance” professionnelle est à construire afin d’apprendre à se relier à ses émotions et aux affects qui accompagnent les situations de soins. Ce “pas de côté” autorise la pensée soignante. L’évitement de cette acceptation peut ...
EMOTION ; Posture professionnelle ; RELATION SOIGNANT/SOIGNE ; RELATION ; LIEN THERAPEUTIQUE
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- n° 333 - 20-22
Le consentement, sur la base d’un éclairage clinique, doit être recherché par le médecin et les soignants. L’argumentation se doit d’être cohérente et réfléchie, afin de faciliter le choix du patient. La question du consentement est plus prégnante en psychiatrie en raison des différentes pathologies. L’exemple de la schizophrénie avec l’expression du délire, les hallucinations ou la désorganisation est le reflet des difficultés rencontrées dans la recherche du consentement. Celle-ci peut alors être appréhendée comme un outil thérapeutique favorisant la rencontre et la confiance. (RE)
Le consentement, sur la base d’un éclairage clinique, doit être recherché par le médecin et les soignants. L’argumentation se doit d’être cohérente et réfléchie, afin de faciliter le choix du patient. La question du consentement est plus prégnante en psychiatrie en raison des différentes pathologies. L’exemple de la schizophrénie avec l’expression du délire, les hallucinations ou la désorganisation est le reflet des difficultés rencontrées dans ...
Autonomie ; Consentement ; Consentement soins ; Ethique ; LIEN THERAPEUTIQUE ; RELATION SOIGNANT/SOIGNE
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- n° 344 - 18-21
La psychiatrie moderne, qui considère le patient comme un sujet humain, place la relation intersubjective au centre du travail thérapeutique. Le souci de singularisation et de proximité s’inscrit donc au cœur de ses pratiques. Le soignant s’expose en personne au contact du patient, soutenu dans cette aventure par l’institution, qui l’aide par ses principes et ses dispositifs à réguler émotions et affects. Cependant, il ne faudrait pas que le souci d’objectivation qui anime la logique de gestion conduise la psychiatrie contemporaine à délaisser la relation humaine pour les tableaux de bord. (RE)
La psychiatrie moderne, qui considère le patient comme un sujet humain, place la relation intersubjective au centre du travail thérapeutique. Le souci de singularisation et de proximité s’inscrit donc au cœur de ses pratiques. Le soignant s’expose en personne au contact du patient, soutenu dans cette aventure par l’institution, qui l’aide par ses principes et ses dispositifs à réguler émotions et affects. Cependant, il ne faudrait pas que le ...
RELATION ; Psychiatrie ; DON ; LIEN THERAPEUTIQUE
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- n° 349 - 47-48
En psychiatrie, l’accueil est un moment sensible. Premier temps du soin, c’est avant tout un espace de rencontre. Un patient qui arrive à l’hôpital découvre un endroit et des personnes, soignants et patients, qu’il ne connaît pas, auxquels il doit s’adapter, même dans le cadre d’un retour en soins ou d’un suivi. Les règles institutionnelles, en apportant de la contenance et du tiers, sont les premiers éléments structurants du soin. (RE)
Accueil ; Psychiatrie ; Recueil données ; LIEN THERAPEUTIQUE
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