Documents  RELATION SOIGNANT/SOIGNE | enregistrements trouvés : 13

Au sein de la relation soignant-soigné, la question de la charge émotionnelle et des tensions psychiques internes occupe une place centrale. Si le désir de soigner pousse à la rencontre avec le patient, toute une “croissance” professionnelle est à construire afin d’apprendre à se relier à ses émotions et aux affects qui accompagnent les situations de soins. Ce “pas de côté” autorise la pensée soignante. L’évitement de cette acceptation peut conduire le soignant vers une économie psychique, vers une posture trop cadrante, au risque de ne pas accueillir la souffrance du patient. Enfin, l’idéologie managériale, si présente à l’hôpital aujourd’hui, représente un frein à la capacité à penser la clinique. (RE)

Le consentement, sur la base d’un éclairage clinique, doit être recherché par le médecin et les soignants. L’argumentation se doit d’être cohérente et réfléchie, afin de faciliter le choix du patient. La question du consentement est plus prégnante en psychiatrie en raison des différentes pathologies. L’exemple de la schizophrénie avec l’expression du délire, les hallucinations ou la désorganisation est le reflet des difficultés rencontrées dans la recherche du consentement. Celle-ci peut alors être appréhendée comme un outil thérapeutique favorisant la rencontre et la confiance. (RE)

La crise sanitaire, en transformant la proximité avec le patient en promiscuité, a bouleversé la façon de soigner en unité de soins palliatifs.
Les soignants ont dû faire preuve d'adaptabilité et répondre à des questions éthiques pour maintenir le sens du soin d'accompagnement des malades tout en respectant les normes sanitaires imposées pour limiter la pandémie. (R.E.)

Plan :
- Maintenir l’accueil tout en gardant les distances
- Soigner autrement, mais soigner tout de même
- Contamination et continuité de l’accompagnement
- Permettre l’au revoir
- Conclusion

La toilette n’est pas qu’un acte technique, elle est également l’occasion d’un moment d’échange, singulier pour chacun, entre le résident et le soignant. Ce geste du quotidien a fait l’objet d’une réflexion conduite par les équipes soignantes de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Dantjou-Villaros de la Croix-Rouge française, implanté à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Son objectif a été de replacer l’aspect relationnel au cœur de ce soin. (RE)

La relation soignant-soigné se cantonne généralement au concept de relation d’aide. Cette partie “technique” du soin fait souvent de l’ombre dans l’établissement du lien à l’autre. L’accompagnement à la singularité de ce lien laisse la place à une diversité de dynamiques relationnelles, allant de temps formalisés à des soins informels avec, comme dénominateur commun, la parole. La parole est un vecteur primordial du lien soignant-soigné et du partage de pratiques professionnelles. (RE)

Les étudiants en soins infirmiers sont confrontés aux mystères de la rencontre avec le patient lors de leur stage en psychiatrie. De cette découverte, il reste des questions et des énigmes à résoudre. Cette primo-relation éphémère, dans un espace-temps de quelques semaines, est source de frustration pour eux. Dans ce cadre, la présence et le professionnalisme de l’équipe sont des atouts précieux que l’étudiant doit saisir. La découverte du métier d’infirmier en psychiatrie est illustrée par les témoignages de deux étudiants. (RE)

La relation soignant-soigné s’inscrit à contre-courant du modèle “diagnostic-action-résultat”. Pour vivre cette aventure relationnelle, le soignant doit être motivé, engagé et persuadé du bien-fondé de cette démarche : il faut qu’il y ait de “l’être-soignant”. À l’heure où les anciens soignants en psychiatrie ont quasiment disparu, dans un contexte où, comme les autres disciplines, celle-ci se voit désertée par les médecins et par les infirmiers, se pose la question de l’héritage soignant permettant la rencontre avec l’autre. Il existe un risque de non-transmission du savoir-faire soignant, mettant en péril la clinique du quotidien et l’essence même de la posture soignante en psychiatrie. (RE)

Sommaire
- Le binôme infirmier–aide-soignant, une réalité en réanimation
- La communication soignant-soigné en réanimation
- Le bien-être en réanimation
- Accueil et encadrement des élèves aides-soignants en réanimation

Le service de réanimation est un espace où sont hospitalisés les patients avec des défaillances importantes d’organes vitaux ; il est considéré par beaucoup comme un milieu fermé et hostile. Aujourd’hui, le confort psychologique et physique des malades y est une priorité, en favorisant leur bien-être sans diminuer le niveau de sécurité. Les professionnels de santé ont un rôle de premier plan dans l’organisation et l’orientation des soins. Pour l’infirmier et l’aide-soignant, c’est une nouvelle façon de travailler en binôme, un apprentissage de l’entraide qui offre plus de ressources à chacun. Cela passe aussi par la formation et par l’encadrement des stagiaires et des nouveaux arrivants. Cette approche d’équipe permettra à chaque intervenant de mieux vivre son passage en réanimation. (RE)