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- De la maison d'école au learning center - Chronologie de l'architecture scolaire.
- La classe du XIXème siècle au XXème siècle.
- Des espaces de travail réinventés, adaptés aux différentes activités des élèves et étudiants : lumière, recherche de confort et de bien-être, convivialité.
- Vers les écoles du futur : imaginatifs et créatifs, les nombreux projets architecturaux tiennent compte des environnements ruraux ou urbains et proposent une vision nouvelle pour des univers scolaires cultivant le bien-être.
Exemples : Une école Montessori au Japon ; LILLIAD Learning Center Innovation, dans la technopole de Villeneuve-d'Ascq, sur le campus de l'université des sciences et technologies de Lille (59) ; Le projet de la Boîte à merveilles à Rabat (Maroc).

Une réflexion peut être menée sur l’intimité au sein des espaces privatifs en institution. L’analyse des concepts qui sous-tendent actuellement la conception architecturale des chambres des établissements sanitaires et médico-sociaux permet de comprendre les raisons pour lesquelles l’intimité et le sentiment de chez soi y sont souvent mis à mal. Une approche sensible permet d’explorer le vécu des personnes et de proposer des pistes de réflexion pour améliorer les conditions de vie en institution.

Lors de sa construction dans les années 1930, le parti pris architectural de l’hôpital franco-musulman, situé à Bobigny (93), est très fort.
Il pose que la référence culturelle participe à l’accueil et au soin.
Toutefois, à mesure que de nouveaux bâtiments complètent la structure, ces citations se font plus ténues.
Ce recul s’accompagne de changements majeurs pour l’établissement, dans sa gestion, les publics accueillis, les soins effectués et surtout dans sa mise sous tension.
Ce que traduit bien l’apparition du modulaire, solution architecturale d’urgence qui se pérennise et se diffuse aujourd’hui au sein de cet hôpital. (R.E.)

Beaucoup de lieux essentiels de l’histoire du soin, comme l’hôpital de Gorizia en Italie, nous rappellent l’ambivalence du soin et des architectures susceptibles de l’accueillir, pour le meilleur comme pour le pire. Cette ambivalence, en réalité, est aussi propre aux concepts fondateurs d’une certaine épistémologie architecturale, posant la négation de la vulnérabilité humaine comme première pierre de la cité. Pour sortir de cette ambivalence, il s’agira donc d’engager une réévaluation globale des piliers de la discipline à l’aune des pensées du care de manière à pouvoir, ensuite, accompagner le travail plus pragmatique de réhumanisation des espaces de soin. (R.E.)