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L'augmentation des gaz à effet de serre due à l'activité humaine agit d'ores et déjà sur le climat en augmentant la température atmosphérique. La concentration actuelle en dioxyde de carbone émis par l'activité industrielle n'a jamais été atteinte depuis plus d'un million d'années. Les océans se réchauffent et s'acidifient. Ce changement climatique entraîne un bouleversement des écosystèmes, plantes et animaux aquatiques et terrestres, sans oublier les humains, pour qui les ressources agricoles et en eau douce diminuent et les habitations côtières sont menacées. Mais il est encore temps de changer nos modes de vie.

La planète courrait à sa perte, et Homo sapiens serait une espèce en sursis : ce qui n’était depuis quelques années qu’un bruit de fond est en passe de devenir un branle-bas assourdissant. Avant de céder à la panique, quelques dernières nouvelles du front climatique. (R.E.)

Anthropocène now ?
Depuis quelques années, il semble admis que nous soyons entrés dans une nouvelle période géologique, l'Anthropocène ; elle se distinguerait de la période qui l'a précédée, l'Holocène, par l'influence sans cesse étendue de l'homme sur le climat et la nature. (R.E.)

Nos émissions de gaz à effet de serre ont accru les températures moyennes terrestres de +1,2°C en un siècle et demi, et le phénomène s’accélère. La société de consommation crée des pollutions de plus en plus importantes : particules fines dans les airs, plastiques dans les eaux… Nos activités poussent vers l’effondrement de nombreux écosystèmes et menacent jusqu’aux océans… Au final, c’est notre capacité à respirer et à nous nourrir qui est en jeu. La bonne nouvelle ? Nous pouvons agir. Nous devons sauvegarder et restaurer les terres, les eaux et l’air. Ce qui est en germe dans les espoirs de transition vers des énergies renouvelables doit s’appliquer de façon bien plus ambitieuse à la lutte contre le réchauffement et la destruction du vivant. (R.E.)

Notre société fait régulièrement face à de nouveaux dangers liés à l’évolution des conditions de vie, de production, de travail, de consommation et d’habitationLes systèmes de santé n’y sont pas étrangers. z Au contraire, ils ont un réel impact sur l’environnement, qu’il est urgent d’atténuerLes professionnels sont susceptibles d’y contribuer en modifiant leurs pratiques (prescrire certains examens moins énergivores, recourir à des méthodes thérapeutiques peu impactantes, apprendre aux patients à ne pas surconsommer, etc.)Pour que cette écoconception des soins fonctionne, il est indispensable d’y sensibiliser les étudiants dès la formation initiale. (R.E.)