Documents  PEPIN Marion | enregistrements trouvés : 12

Mme M. est âgée de 92 ans et vit en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Elle a pour principaux antécédents une broncho-pneumopathie chronique obstructive post-tabagique, une fibrillation auriculaire et une presbyacousie. Elle est adressée par son médecin traitant au service d’accueil des urgences pour un tableau de détresse respiratoire aiguë fébrile. Nous sommes au mois de novembre et plusieurs cas similaires sont rapportés dans son établissement.

Grâce à d’importants progrès techniques, la cardiologie interventionnelle est de plus en plus souvent proposée à des sujets âgés fragiles. Le transcatheter aortic valve implantation permet de traiter le rétrécissement aortique calcifié en implantant une bioprothèse aortique à travers un cathéter, sans chirurgie. La fermeture de l’auricule gauche limite le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique chez des patients en fibrillation atriale qui présentent une contre-indication aux anticoagulants. Ces procédures restent invasives et doivent être proposées après concertation pluridisciplinaire. (R.E.)

Plan :
- Transcatheter aortic valve implantation
- Décision collégiale
- Mise en place
- Risques et évolution
- Fermeture de l’auricule gauche
- Une évaluation indispensable
- Autres procédures
- Conclusion

Situation d'une personne âgée, adressée aux urgences dans un contexte d’asthénie, de vomissements et d’une fièvre à 39 °C.
Cette patiente, atteinte d'une maladie néoplasique, est adressée vers une unité de soins de suite et de réadaptation gériatrique ayant le soutien d’une équipe mobile de soins palliatifs.

Le nodule dit de sœur Mary-Joseph est une métastase cutanée ou sous-cutanée ombilicale d’un carcinome dont l’étiologie primitive est principalement intra-abdominale ou pelvienne. Sa découverte, relativement rare, signe une récidive ou une progression tumorale.

[R.E.]

Face au vieillissement de la population et à l’augmentation de l’incidence des cancers dans la population des personnes âgées de plus de 75 ans, un partenariat entre gériatres et oncologues
devient nécéssaire pour optimiser la prise en charge de ces malades. Il existe une grande variabilité de profils de patients âgés et l’âge ne peut être le seul critère de la prise de décision.
Ainsi, il est nécessaire de repérer les patients qui tireront bénéfice d’une évaluation gériatrique approfondie (EGA), ce que permet l’outil de dépistage G8 utilisé en consultation d’oncologie. L’EGA propose une approche multidisciplinaire de l’état fonctionnel, psychologique, nutritionnel, cognitif et social de la personne, et a démontré sa valeur pronostique sur la survie, et sa pertinence dans l’orientation des choix thérapeutiques. (R.E.)

Fiche de soins : M. D., âgé de 91 ans, est adressé aux urgences pour une asthénie et une altération de l'état général. Parmi les antécédents et comorbidités de M. D., on trouve une hypertension artérielle, une dyslipidémie, une hypertrophie bénigne de prostate et un glaucome chronique non opéré. Ce patient vit à son domicile avec son épouse qui est atteinte d'une maladie d'Alzheimer. Il est le principal aidant de son épouse. Peu d'aides sont présentes à domicile, à savoir le passage d'une auxiliaire de vie deux fois par semaine, chez un patient réticent aux différentes propositions. M. D. ne sort plus de chez lui, il vit dans un appartement au 8e étage avec un dernier étage sans ascenseur. Son traitement médicamenteux comporte du Bisoprolol, de l'Atorvastatine, de la Tamsulosine et du Ganfort. [R.E.]

Avant-propos : Une crise sanitaire qui interroge nos pratiques de soins.

La pandémie de Covid-19 est remarquable par sa morbimortalité à travers le monde. Initialement décrite par les scientifiques chinois comme une infection par un virus à tropisme respiratoire, il s’est vite avéré qu’elle concernait en premier lieu le système vasculaire et notamment l’endothélium des vaisseaux. Ainsi, de nombreuses présentations cliniques différentes ont été observées chez les patients hospitalisés comme les détresses respiratoires, les présentations neurologiques avec l’observation de syndromes confusionnels, l’existence de syndromes diarrhéiques, etc. Il a ainsi été nécessaire d’adapter nos orientations diagnostiques et nos capacités thérapeutiques bien que souvent limitées. Les modalités diagnostiques ont également évolué, utilisant les Polymerase Chain Reaction (PCR), la tomodensitométrie thoracique, les tests antigéniques, la recherche de variants, etc.
[extrait]