Documents  Mazoyer, Martine | enregistrements trouvés : 6

L’aide au repas d’une personne qui ne peut plus ou ne sait plus s’alimenter seule s’inscrit dans un prendre soin, et de ce fait part d’une intention soignante. Chaque soignant doit s’interroger sur cet acte délicat comme soin relationnel à part entière, pour que l’aide au repas soit aussi une rencontre entre deux êtres, source de plaisir, loin d’une infantilisation ou d’une seule réponse au besoin élémentaire de se nourrir. (RE)

Le tutoiement s’instaure spontanément dans des relations sociales précises, qui ne sont pas celles de la relation entre soignants et résidents en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Avec les résidents, l’usage du tutoiement ne peut être qu’une décision prise en équipe et consignée dans le projet d’accompagnement personnalisé. (RE)

Le dégoût est une émotion qui se construit dès l’enfance. Dans le domaine du soin, bien que présente, elle est taboue, et les soignants s’en défendent. Cette épreuve qu’est cette expérience du dégoût dans les soins pour les soignants est d’autant plus douloureuse qu’elle doit se taire pour ne pas humilier les personnes accompagnées ou passer pour un “mauvais professionnel”. (RE)

L'annonce d'une pathologie neurodégénérative conduit le patient et ses proches à un travail de deuil. Les soignants doivent accepter que ce travail de deuil soit propre à chaque individu. Illustration à partir d'une situation. (RE)

Accueillir un stagiaire – et cela quelle que soit sa formation – est toujours une aventure pour un soignant, ne serait-ce qu'en raison de la part d'inconnu que réserve cet être si singulier qu'est un stagiaire. La bienveillance à son égard pourrait être un des bagages dont le soignant se munit pour s'avancer dans cette aventure. (RE)