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Au bloc, je porte une coiffe toute la journée. Question hygiène, faut-il préférer les articles à usage unique ou les calots en tissu ? Cet hiver, une discussion opposant les professionnels des blocs opératoires américains a animé nos propres services : est-il conseillé de porter des coiffes réutilisables ? Quelle est la solution la plus hygiénique pour éviter les contaminations et personnaliser cet outil de travail incontournable, symbole du bloc ? (RE)

Introduction : la pandémie de covid-19 justifie des gestes barrières et le port de matériel de protection, qui viennent contrarier les gestes réflexes d’autotouchers faciaux spontanés. Nous proposons d’explorer l’expérience psychocorporelle générée par la modification de cette gestuelle dans ce contexte sanitaire.
Méthode : étude qualitative menée auprès de neuf infirmiers(ères) portés(ées) volontaires en renfort. Entretiens semi-structurés analysés selon l’analyse interprétative phénoménologique.
Résultats : la perception du risque d’auto-inoculation n’est pas en lien avec le niveau d’exposition au virus. Le vécu des autotouchers est influencé par le niveau d’attention portée par le sujet à l’égard de son visage et par les antécédents médicaux en lien avec celui-ci. Trois sortes d’adaptations psychocorporelles sont mobilisées pour contrôler les autotouchers : le contrôle par l’évitement, le contrôle par occupation des mains et les stratégies corporelles compensatoires. Les représentations du soi corporel sont modifiées.
Conclusion : les résultats mettent en évidence la charge cognitive et affective que génèrent les autotouchers contraints et le port du masque de protection, et soulignent l’importance de s’interroger sur les implications de ces modifications sensori-motrices. Il apparaît nécessaire d’accompagner les professionnels de santé dans l’évaluation des répercussions psychocorporelles en situations pandémiques.

(RE)

Les soignants refuseraient de se faire vacciner et exposeraient ainsi leurs patients à une contamination mortelle.
Des propos injustes, non avérés, décontextualisés et que les faits récusent.
L'éthique de responsabilité des soignants et leur grandeur d'âme n'ont cessé de se manifester dès les premières heures de cette crise.
Faut-il les obliger à se faire vacciner ? L'obligation vaccinale s'envisage au nom de l'intérêt général, mais la vaccination par consentement s'entend pour une société apaisée. (R.E.)

Plan :
- Infection et décès de patients
- Majorité de soignants non vaccinés
- Méfiance des soignants vis-à-vis du vaccin
- Se faire vacciner : un acte de conscience et un devoir
- Obliger les soignants à se faire vacciner
- Conclusion

L'infection, qui est le résultat de l'agression d'un organisme par un micro-organisme pathogène, est toujours précédée d'une phase de colonisation par le micro-organisme. Avant cette colonisation, il y a eu un contact du micro-organisme avec l'hôte qu'il agresse. Au cours des soins, les contacts directs ou indirects sont nombreux par l'intermédiaire des mains, des surfaces ou des dispositifs médicaux utilisés. Pour diminuer le risque infectieux, il faut donc agir sur ces contacts en respectant un certain nombre de règles d'hygiène.

D’après l’enquête réalisée en 2017 par Santé publique France, les infections associées aux soins (IAS) touchent 5 % des patients hospitalisés dans des établissements, en France. La plupart du temps, ce sont des infections urinaires mais également des pneumonies souvent concomitantes à l’intubation ; des bactériémies liées à la pose de cathéters, des infections cutanées, gastrointestinales, etc. Bon nombre des micro-organismes responsables de ces infections viennent du tube digestif, réservoir naturel phénoménal de micro-organismes fécaux, à raison de 100 milliards par gramme de selles. Ils sont invisibles au quotidien mais on dénombre pas moins de 10 milliards de bactéries sur un sous-vêtement après défécation. Ces micro-organismes se disséminent sur les vêtements et le lit, le bassin, le siège des toilettes, les surfaces (robinet de lavabo, poignées de porte, linge, etc.) ainsi que sur les mains. On parle de « péril fécal » afin d’alerter les esprits. (RE)

Les précautions standard sont une série de mesures à mettre en œuvre pour tout soin, tout patient, tout professionnel de santé et en tout lieu. Appliquées scrupuleusement, elles protègent le patient et le soignant du risque de transmission croisée des micro-organismes potentiellement pathogènes. La mesure phare des précautions standard est l'hygiène des mains par friction avec une solution hydro-alcoolique selon les cinq moments définis par l'Organisation mondiale de la santé.

Patrick Cohen, chirurgien orthopédiste, fut probablement l'un des premiers professionnels de santé français contaminés par le VIH à l'occasion d'une intervention. C'est en effet en 1983 que le praticien fut contaminé par le virus du sida en opérant une patient séropositive. Le diagnostic ne fut posé qu'en 1993. Il s'agit alors pour le chirurgien et son équipe de rappeler les quelques 8000 personnes qu'ils avaient opérées durant cette décennie. L'affaire et l'ampleur de la tâche à réaliser révélaient l'urgence d'adopter une réglementation plus précise en la matière.

Epidemiology examines the distribution and source of disease in a population. Understanding epidemiology and disease transmission is vital to nursing care. Infectious disease transmission requires three components : an agent (virus, bacterium, parasite or other microbe), a vulnerable host and a conducive environment. Disease spread can occur through direct contactor or via indirect methods (airborne droplets, vectors, fomitees, water or food).Intervnetion can occur by attacking the agent, changing the environment or strngthening the host.