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Si l'on étudie le poids des inégalités et des discriminations dans les parcours de vie des personnes, on peut prédire leur état de santé. S'agissant des personnes homo-bisexuelles ou trans, on trouve souvent des vies marquées par les discriminations, les violences, le rejet, des périodes d'isolement d'isolement familial et/ou social... et une prévalence élevée de suicides, une plus grande vulnérabilité aux IST, dont le VIH, et un moindre accès aux soins. RE

L’action de l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) se situe à la croisée de plusieurs secteurs d’intervention principaux : le champ de la formation professionnelle, celui de la santé, du médico-social et du social, et le champ de la fonction publique z Dans le cadre de son projet stratégique 2020-2023, l’ANFH entend apporter des outils en réponse aux nouveaux enjeux qui se présentent pour les agents et les établissements qu’elle accompagne. (RE)

Afin d'améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s'appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d'usagers permet d'analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d'un tel dispositif. [R.E.]

Les référentiels de formation ont contribué à l’évolution des formations paramédicales. La prise en compte des cursus antérieurs, qu’ils soient universitaires ou non, et la valorisation de l’expérience professionnelle facilitent aujourd’hui le passage d’un métier à un autre, les passerelles étant à terme possibles entre tous les métiers, lorsque la réingénierie des formations sera terminée.
Parler de personnalisation de la formation est une réalité aujourd’hui : les expériences sont variées, les programmes de formation de plus en plus mutualisés et les parcours des apprenants très diversifiés. Ainsi, aujourd’hui, il est possible d’être aide-soignant (AS) dans le cadre de l’apprentissage, facilitant la découverte du monde du travail, tout en se formant et valorisant le compagnonnage, principe même du dispositif. L’élève peut également être formé en six mois s’il bénéficie de dispenses, notamment les aides médico-psychologiques, les ambulanciers, les auxiliaires de vie sociale… ou d’un baccalauréat professionnel ASSP1 et SAPAT2 .
Un agent hospitalier peut également devenir AS par la validation des acquis de l’expérience (VAE) puis, après trois années d’expérience, suivre la formation d’infirmier au titre de la promotion professionnelle, en bénéficiant d’une dispense de scolarité. Au cours de ses formations, un projet Erasmus, éventuellement proposé en -formation infirmière ou autre, peut permettre à ce professionnel de découvrir les pratiques d’un autre pays de l’espace européen et de construire de nouvelles compétences qui faciliteront son recrutement. De nombreux instituts s’ouvrent à l’international et les jeunes générations sont volontaires pour vivre et découvrir de nouvelles expériences à la fois personnelles et professionnelles.
Les parcours de formation s’inscrivent également dans le cadre universitaire, que ce soit en sociologie, santé publique ou sciences de l’éducation, en attendant les sciences de la santé, voire les sciences infirmières, pour des infirmiers, des cadres, et même des directeurs des soins formés à un niveau master.
La multiplicité des itinéraires de formation semble un atout pour une meilleure adéquation entre projet personnel et projet professionnel. On peut évoquer une formation à la carte… particulièrement intéressante sur le plan pédagogique, mais aussi complexe sur le plan organisationnel.
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