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Documents  BIRMELE B. | enregistrements trouvés : 4

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- n° Vol.14 N°4 - pp.205-2012

Le traitement par dialyse chez un patient ayant une insuffisance rénale est une suppléance vitale. Cependant, avec l’évolution des technologies, la prise en charge des patients aux nombreuses comorbidités, la dialyse peut devenir une obstination déraisonnable. Avant les lois sur la fin de vie, de telles décisions étaient prises, parfois de manière non explicite. La question restait difficile, a-t-on le droit, peut-on arrêter un traitement vital ? Et si oui, comment procéder, qui prend la décision ? L’objectif de cet article est de montrer comment les lois sur la fin de vie permettent de poser un cadre à ces décisions : l’arrêt du traitement par dialyse est un droit pour le patient, un devoir pour les professionnels lorsque celle-ci est obstination déraisonnable. La procédure collégiale est obligatoire lorsque le patient n’est pas conscient, avec la consultation de la personne de confiance et des directives anticipées (rédaction à laquelle on peut encourager les patients). Enfin l’intervention des professionnels de soins palliatifs est une aide précieuse pour la prise de décision et pour l’accompagnement des patients et de leurs proches. L’expérience présentée montre que même si le patient est conscient, la délibération pluridisciplinaire est systématique. Cependant, il reste des problématiques ; celle de la temporalité de chacun, patient, proches, équipe soignante/médecin, comment concilier les différents vécus ? Et celle du lieu de fin de vie, d’une durée indéterminée, entre domicile, EHPAD, hospitalisation : comment organiser en amont cet accompagnement ? Finalement cette fin de vie n’est pas toujours prévisible… RE
Le traitement par dialyse chez un patient ayant une insuffisance rénale est une suppléance vitale. Cependant, avec l’évolution des technologies, la prise en charge des patients aux nombreuses comorbidités, la dialyse peut devenir une obstination déraisonnable. Avant les lois sur la fin de vie, de telles décisions étaient prises, parfois de manière non explicite. La question restait difficile, a-t-on le droit, peut-on arrêter un traitement vital ...

Centre dialyse ; Arrêt thérapeutique ; Prise de décision ; Soins palliatifs ; fin de vie

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- n° Vol.15 n°1 - pp.48-54

Le mot « accompagner » est de plus en plus utilisé dans le monde du soin, de nombreux auteurs utilisent ce terme, en particulier dans le cadre de la relation soignante. Accompagner est un verbe actif, signifiant agir et faire avec celui qui est accompagné, agir pour lui mais aussi lui restituer sa capacité d’agir, à son rythme, vers là où il veut aller. Et accompagner est une manière d’être, une posture, une reconnaissance et une rencontre de la personne accompagnée, dans sa singularité, dans son autonomie, dans sa globalité. Accompagner comporte plusieurs étapes : informer, écouter et recueillir la parole, instaurer une relation de confiance, prendre soin, co-construire une décision, une conduite à tenir. La dimension du dialogue, de la délibération entre deux partenaires est essentielle. Les auteurs évoquent avant tout l’accompagnement de la personne malade, en situation de vulnérabilité, mais également celui des proches, relais auprès du patient, ayant besoin d’un soutien. Cet accompagnement est fait par le professionnel dans la relation soignante, aussi en équipe et en interdisciplinarité. Les situations rapportées sont surtout la fin de vie et la personne vieillissante. Mais on note aussi d’autres lieux : les directives anticipées, la maladie chronique, l’annonce de mauvaises nouvelles, les personnes ayant une pathologie psychiatrique, les enfants. Accompagner est être et cheminer avec l’autre, dans une interaction subtile, alliant écoute, respect, prise en compte de l’autonomie, mais aussi de la vulnérabilité nécessitant protection, permettant co-création et action adaptées à cette situation singulière. RE
Le mot « accompagner » est de plus en plus utilisé dans le monde du soin, de nombreux auteurs utilisent ce terme, en particulier dans le cadre de la relation soignante. Accompagner est un verbe actif, signifiant agir et faire avec celui qui est accompagné, agir pour lui mais aussi lui restituer sa capacité d’agir, à son rythme, vers là où il veut aller. Et accompagner est une manière d’être, une posture, une reconnaissance et une rencontre de ...

Accompagnement familial ; Relation soignant soigné ; Ecoute ; Prendre soin ; vulnérabilité ; singularité

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- n° Vol.4 n°15 - pp. 211-215

La problématique du handicap, initialement objet de générosité et de charité, puis bénéficiant d’une approche plus médicale, est actuellement une question sociétale avec l’inclusion. Celle-ci, outre la démarche de compensation des limitations induites par le handicap, repose sur le projet individuel de chaque personne, dans son contexte singulier. Lors de ce colloque en mars 2018, ont été rapportées de nombreuses expériences, en particulier le retour de voyages d’étude de professionnels de la Fondation John-Bost, dans 6 pays, ayant pour objet de découvrir comment les personnes en situation de handicap sont accompagnées et soignées dans une dimension plus inclusive. Ainsi des professionnels de tous les métiers de l’accompagnement, de soins, de services de support ont restitué le fruit de leur rencontre avec les institutions, les professionnels. Mais ce colloque a été aussi un temps de réflexion sur l’inclusion, la reconnaissance de la personne en situation de handicap, ses droits devant relever du droit commun, le changement sur les modalités de soins et d’accompagnement, les conditions et les limites de cette inclusion. RE
La problématique du handicap, initialement objet de générosité et de charité, puis bénéficiant d’une approche plus médicale, est actuellement une question sociétale avec l’inclusion. Celle-ci, outre la démarche de compensation des limitations induites par le handicap, repose sur le projet individuel de chaque personne, dans son contexte singulier. Lors de ce colloque en mars 2018, ont été rapportées de nombreuses expériences, en particulier le ...

Handicap ; Congrès ; Intégration ; Société ; Reconnaissance ; Droit

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- n° Vol.17 n°3 - 147-154

La pandémie Covid-19 a limité la liberté de tout citoyen, contrainte encore majorée chez les personnes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), souvent très âgées, ayant des polypathologies, parfois des troubles psychocomportementaux, qu’il s’agisse d’un confinement en chambre, l’absence de consentement à des prélèvements de dépistage, un cadre limité pour la visite des proches. On peut ainsi s’interroger sur cette restriction de liberté, un droit constitutionnel y compris pour des résidents en EHPAD, et du non-respect de l’autodétermination et du consentement. L’objectif a été l’intérêt collectif, avant le droit et le bénéfice de la personne elle-même. Rien n’aurait su justifier de faire courir un risque aux autres résidents par le comportement choisi par un résident ou ses proches. Des précautions ont été prises au risque d’aggraver des situations individuelles par un isolement social et affectif, et de réduire encore davantage les capabilités. Souvent le savoir-faire et l’esprit créatif des professionnels ont pu permettre de limiter les conséquences de cette restriction de liberté. Il conviendrait d’en tirer des leçons, de partager les expériences si un tel contexte devait se reproduire. Mais se pose surtout la question de la place de ces personnes dans notre société. Il est indispensable d’avoir une réflexion sur ces lieux de vie, qui devraient relever du choix des personnes, davantage ouverts vers l’extérieur, adaptés à leur vulnérabilité, limitant l’isolement, afin d’éviter de renouveler ces mesures de restriction. Certes, elles ont permis de limiter les décès liés à l’infection mais au risque de mourir dans la solitude et le chagrin. RE
La pandémie Covid-19 a limité la liberté de tout citoyen, contrainte encore majorée chez les personnes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), souvent très âgées, ayant des polypathologies, parfois des troubles psychocomportementaux, qu’il s’agisse d’un confinement en chambre, l’absence de consentement à des prélèvements de dépistage, un cadre limité pour la visite des proches. On peut ainsi s’interroger sur ...

Pandémie ; Coronavirus ; Ehpad ; Autonomie ; Consentement ; Ethique

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