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La participation sociale dans le domaine du bien vieillir est promue au niveau international depuis le début des années 2000. Elle s’inscrit dans un objectif de prévention et de promotion de la santé. Dans une approche globale et positive de l’avancée en âge, c’est
la conjugaison de plusieurs facteurs qui crée la base d’un « vieillissement en santé » (processus de vieillissement favorable à la santé de la personne, tel que défini par l’Organisation mondiale de la santé – OMS). Il s’agit de la prévention des maladies chroniques, du maintien optimal des fonctionnements cognitif et physique, de l’engagement dans la vie et la participation sociale, ainsi que d’un environnement favorable. Cette prise en compte de la prévention du vieillissement est à l’origine de l’initiative des villes amies des aînés.
En France, les pouvoirs publics ont favorisé la promotion de la participation sociale des personnes âgées dans le cadre du plan national Bien vieillir (2007?2009) et, en 2016, via la loi de l’adaptation de la société au vieillissement, dont l’objectif est d’encourager un vieillissement en santé, favorable à l’inclusion sociale des personnes âgées. La participationsociale s’entend ici non seulement comme un moyen pour accroître les
capacités individuelles d’adaptation au vieillissement, mais aussi comme un facteur de lutte contre l’isolement, d’engagement des personnes âgées dans la politique locale et de reconnaissance de leur mobilisation citoyenne.
En ce sens, renforcer les aptitudes relationnelles et les capacités d’adaptation profite directement aux personnes âgées et à leur santé, et également à la société dans son ensemble ... (R.E.)

Articles du dossier :
- Prévention, mythe et réalité
- Enjeux et sens de la participation sociale dans les politiques de vieillesse
- Repenser la participation sociale dans la grande vieillesse
- Accompagnement d'un proche : des conséquences multiples sur l'aidant
- Mieux soutenir la participation sociale des aînés : un répertoire d'interventions évaluées
- Étude sur la participation sociale dans les résidences autonomie
- L'engagement bénévole des séniors : rôle sociétal et bien-être
- Exemples de dispositifs mis en place dans certaines villes
- Témoignages
- Pour en savoir plus (bibliographie) : littérature relative au dossier

L’ESSENTIEL
L’ensemble des acteurs de santé doivent s’approprier l’objectif de réduction des inégalités sociales de santé (ISS), mais leur formation n’aborde qu’à la marge cette question.

Toute politique ou intervention de santé devrait viser simultanément deux objectifs : l’amélioration globale de la santé pour l’ensemble de la population et la réduction ou – au grand minimum – l’absence de creusement des ISS.

Les politiques de l’enfance doivent être classées prioritaires, car les ISS se construisent dans les premières années de vie et leurs conséquences ne seront qu’en partie réversibles.

Les politiques publiques visant la modification des comportements devraient cibler à la fois l’individu, en prenant en compte ses caractéristiques sociales et ses conditions de vie, et aussi créer un environnement – économique, réglementaire, institutionnel ou social – favorable à la santé.

Si les hommes se sont de tout temps déplacés, les flux migratoires, volontaires ou forcés, ne cessent aujourd'hui de se multiplier, encouragés par le contexte économique, géopolitique et climatique. Le parcours de ces femmes, de ces hommes et de ces enfants, dont la mobilité est contrainte, est jalonné de risques, de peurs, de deuils et de toutes formes de maltraitance. En France, ces primo-arrivants majeurs ou mineurs non accompagnés présentent bien souvent des psychotraumatismes, des pathologies somatiques infectieuses ou des maladies chroniques non traitées, auxquels s'ajoutent pauvreté et isolement. L'approche de leur santé s'ancre alors dans un complexe maillage au carrefour de parcours singuliers, de culture, de pudeur, de questions sociales, économiques et administratives. (R.E.)

Les migrations des personnes et des communautés sont un phénomène ancien. Cependant, le contexte géopolitique, technologique et climatique actuel provoque une intensification des flux migratoires à points de départ multiples, qu’ils soient volontaires ou forcés. S’accorder sur la protection juridique, sécuritaire et sanitaire de ces personnes est une priorité à l’échelle mondiale. Très nombreuses sont les personnes migrantes victimes de traite des êtres humains et de violences. L’Organisation internationale pour les migrations agit en faveur de la protection des migrants, de leurs droits et de leur santé. (R.E.)

Plan :
- Le contexte géopolitique actuel
- Un choix conscient
- Définitions
- Un état des lieux des flux migratoires en Europe
- Les facteurs de migrations sur le plan international
. Provenances et destinations géographiques
. Atteintes aux droits des personnes, la traite des êtres humains
. Augmentation régulière
. Lois
- L’implication de l’OIM en matière de santé
. Évaluations essentielles

La France compte 6 millions de personnes immigrées dont 1,8 million sont français et 200 000 nouveaux arrivants légaux chaque année. Migrants, immigrés, étrangers, primo-arrivants, demandeurs d’asile, exilés, “sans-papiers” représentent quelques-uns des termes qu’on leur prête et qui renvoient à des réalités, à des personnes et à des statuts différents. Qu’en est-il de leur état de santé, des facteurs de vulnérabilité et de leur accès aux droits ? Un travail important de prévention doit être mené, notamment en mettant en place un bilan de santé coordonné et unique après leur arrivée. (R.E.)

Plan :
- Définitions et caractéristiques
. Un état des lieux
. Une estimation difficile
- Facteurs de vulnérabilité
- État de santé
. De nombreux problèmes de santé
- Bilan de santé
- Accès aux droits et aux soins
. Une situation complexe
. Une inégalité constatée
. Une prise en charge difficile
. La migration pour raison de santé
- Conclusion

Depuis 2012, le concept du rétablissement s’impose peu à peu dans les soins en santé mentale. Parallèlement, la législation a renforcé les droits des patients et incite les professionnels de santé à les respecter et les défendre. L’intérêt porté au savoir expérientiel s’est affirmé. Pour accompagner les personnes qui en bénéficient, une nouvelle catégorie de professionnels investit les services : les médiateurs de santé pairs qui favorisent la participation des personnes soignées pour tout ce qui les concerne directement. (RE)

Après avoir longtemps été tue, la promotion de la santé sexuelle en France est un domaine en pleine construction. Elle est balisée depuis 2017 par la stratégie nationale de santé sexuelle, véritable feuille de route pour tous les acteurs de santé. Ses enjeux reposent sur la formation et la coordination des équipes pluridisciplinaires, afin de répondre aux besoins et attentes des publics dont elles s’occupent, publics dits empêchés dans leur accès à une santé sexuelle épanouissante.(RE)

La sexualité et la vie amoureuse à l’hôpital sont des sujets complexes, sensibles et parfois tabous. Dans les services de psychiatrie, la maladie peut rendre vulnérables les patients accueillis et altérer leur capacité à consentir. Le soignant est donc confronté à un questionnement principal : comment respecter l’expression d’un besoin fondamental tout en assurant la qualité des soins et la sécurité des personnes ? Il doit s’interroger sur ses représentations en équipe. Il accompagne et informe le patient avec bienveillance et intervient pour le protéger le cas échéant.(RE)