Documents  CHOUCRALLAH Ingrid | enregistrements trouvés : 11

L’apparition de la déficience visuelle affecte la personne, ses relations aux autres et à son environnement. La participation sociale est réduite par la gêne à la mobilité et les difficultés d’accès à l’information. Le recours aux aides humaines est alors fréquent. La personne a besoin d’intégrer la perte de sa vision. L’accompagnant doit la valoriser en l’écoutant et en l’aidant à exploiter ses ressources, à reprendre confiance en elle et en son autonomie. La place des professionnels est essentielle.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont reconnus comme un handicap social depuis 1996. Mieux connaître la prévalence de ces troubles et les parcours de vie des personnes autistes est un enjeu majeur. [...] Les personnes avec des TSA ont des difficultés de communication et d’interactions sociales, associées à des comportements répétitifs et des centres d’intérêt restreints ou spécifiques. Ils tolèrent mal le changement ; une situation imprévisible peut provoquer une réaction d’angoisse ou d’agressivité. Une prise en soins évolutive, pluridisciplinaire et individualisée comprend des dimensions sanitaires, médico-sociales et sociales. Elle s’organise autour des volets thérapeutique, éducatif et pédagogique. L’aide-soignant ajuste sa communication, prend le temps nécessaire, explique les gestes et favorise un environnement sensoriel adapté. S’inscrire dans une logique de parcours des personnes, du diagnostic jusqu’à l’inclusion sociale et professionnelle, nécessite une coordination avec les partenaires territoriaux, les associations, les familles, etc.

La réingénierie de la formation pour devenir aide-soignant répond à l'évolution de la prise en charge des personnes soignées. Elle aboutit à un diplôme de niveau 4 (anciennement V, soit l'actuel niveau 3). Il est attendu du futur aide-soignant qu'il soit capable, en collaboration avec l'infirmier, d'effectuer des actes de soins qui nécessitent de mobiliser un large éventail d'aptitudes, d'adapter des solutions existantes pour résoudre des problèmes de santé stabilisés, d'organiser son travail de manière autonome ainsi que de participer à l'évaluation des activités.

La santé mentale constitue l'un des très grands enjeux de santé publique de notre époque. Actuellement une nouvelle crise sanitaire, celle des troubles psychiques, prend de l'ampleur. L'absence de prise en charge coordonnée des troubles psychiques, les ruptures de suivi de patients, les situations d'isolement, de conflits et de violences intrafamiliales, etc. constituent des facteurs de risque exacerbés par la pandémie. En France, la hausse des prévalences des épisodes dépressifs et des conduites suicidaires, leurs retentissements sur les domaines éducatif, social, familial, professionnel et sanitaire, ainsi que les coûts engendrés, ont souligné l'évidente nécessité d'intervenir en amont et d'investir massivement le champ de la prévention et de la promotion de la santé mentale. Les actions liées à ces deux domaines doivent être présentes dans le quotidien des personnes.

Depuis plus de quinze années, les soignants font face à une augmentation de la charge de travail et une pression temporelle accentuées par la crise sanitaire : les horaires décalés, l'exposition à un environnement de travail stressant, la pénurie de professionnels et les efforts physiques importants sont parmi les défis à relever.
Désormais la rémunération et la sécurité de l'emploi ne sont plus le sujet central du contrat de travail. Les mentalités évoluent et s'attachent davantage au temps de travail et son organisation. Les sujets tels que les réductions du temps de travail (RTT), les congés, la qualité de vie et les conditions de travail deviennent l'élément essentiel afin de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle et préserver sa santé. Les contraintes organisationnelles et la pénurie de main-d'œuvre ont un fort impact sur la perception qu'ont les soignants de leur travail. Ils développent des stratégies d'adaptation pour contourner les obstacles et pour rendre leur travail soutenable.
Les soignants sont insatisfaits. Ils ont l'impression que le travail est morcelé, soumis à l'urgence et au manque d'organisation. Le maintien de la qualité des soins dans un environnement professionnel de plus en plus difficile et dans un contexte d'une pénurie d'effectifs devient problématique.

En France, 2 millions de personnes souffrent de dénutrition, dont 270 000 en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et 400 000 personnes âgées à domicile. Les établissements d'accueil des personnes vulnérables (âgées ou infantiles) doivent mettre en place un dispositif de veille au regard des risques de déshydratation ou dénutrition au long de l'année. Ils organisent les transmissions d'informations interprofessionnelles, afin que des stratégies soient adaptées aux personnes qui montrent des signes de dénutrition ou de déshydratation, en impliquant le sujet lui-même et ses aidants et en nouant des partenariats avec le réseau des acteurs de ville.