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Le concept de la pratique avancée infirmiere et la façon dont il a ete adapte au contexte français sont encore méconnus.
Il s'ancre pourtant dans une histoire longue et repose sur des notions internationales bien établies.
Après une phase de structuration, les infirmières en pratique avancée se déploient dans les territoires, avec leurs missions, leur association et leur syndicat.
Deux ans après les premières diplomations, des défis restent à relever mais l'avenir s'annonce prometteur.
[R.E.]

Les infirmières 1 en pratique avancée (IPA) assurent le suivi des patients atteints de pathologies chroniques stabilisées et travaillent en collaboration avec les équipes pluridisciplinaires. Encore peu nombreuses en France, elles étaient un peu plus de 300 en 2020.
Le médecin reste le référent du parcours de soins de l'usager. Cependant, il peut faire appel à l'IPA pour effectuer ce suivi. Pour ce faire, un protocole d'organisation est mis en œuvre, conformément au texte législatif encadrant l'exercice [ 1 ], impliquant le médecin et l'IPA. Ce protocole doit décrire la collaboration, dont le processus d'orientation des patients vers l'IPA.
La mise en place du protocole d'organisation est l'une des difficultés rencontrées par les IPA.
[extrait]

L’usager des établissements de santé est en droit d’exprimer son point de vue sur la prise en charge dont il a été l’objet. La Haute Autorité de santé considère qu’un bon indice de satisfaction des patients est un gage de qualité et contribue à la certification des établissements. Les questionnaires de satisfaction, qui portent aussi bien sur les soins que sur l’hôtellerie, sont soumis aux patients admis au moins quarante-huit heures en unité de soins. Il existe d’autres questionnaires cibles. (R.E.)

La proposition de créer un hôpital virtuel émise par l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines est née de la volonté de l’unité de formation et de recherche (UFR) Simone Veil-Santé de s’ouvrir à la ville en s’investissant dans le contrat local de santé du territoire.
Le fil rouge de cet ambitieux projet, impulsé par le doyen Djillali Annane, est de répondre aux besoins de santé de demain en s’ancrant dans un territoire afin d’être au plus près de la population. [extrait]

Sommaire
- Qu'est-ce que la participation des usagers en santé ?
- La Maison des usagers pour l'accès à l'information et aux droits en psychiatrie
- Agir contre la stigmatisation : l'expérience du réseau Psycom
- L'éducation thérapeutique du patient en psychiatrie
- Ecouter et entendre les usagers

Le domaine de la santé mentale aspire, lui aussi et de plus en plus, à une participation active des usagers. Le cadre législatif et la société poussent les gouvernances et les organisations vers une démocratie participative réelle dans laquelle les usagers sont pleinement inclus et prennent part à leurs soins. Cette révolution institutionnelle entraîne pour les professionnels, les patients et les organisations, une nécessaire évolution du regard et une réflexion sur la place à octroyer aux usagers. Elle est la conséquence également d’une volonté de lutter contre la stigmatisation des patients ayant bénéficié de soins en psychiatrie. Le secteur psychiatrique est en train d’opérer une révolution organisationnelle et culturelle : le passage du “faire pour” les usagers vers le “faire avec” les usagers. (RE)

La pair-aidance repose sur l’entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d’une même pathologie, somatique ou psychique. Dans le domaine des addictions par exemple, ces initiatives existent depuis longtemps. Accueillir la parole de personnes qui ont vécu la maladie et un parcours de soins similaire constitue le principe fondamental de la pair-aidance. Progressivement, les médiateurs de santé pairs intègrent les équipes en santé mentale. Comprendre les enjeux, les limites mais aussi les effets positifs de leur intervention peut aider l’aide-soignant à mieux collaborer et à contrer l’effet de résistance. La réussite de ce type de projet découle notamment de l’accueil réservé à ces nouveaux professionnels, mais aussi de la communication rassurante sur la place et le rôle de chacun au sein de l’équipe de soins. (RE)

Au fil du temps, la relation soignant-soigné a évolué et s’est transformée, tant dans la prise en charge que dans l’environnement du patient. Si les moyens techniques raccourcissent les distances, font gagner du temps et facilitent la transmission et la traçabilité des informations, la qualité de la relation ne repose pas uniquement sur ces principes. Néanmoins, si les coordinations soignantes, les groupements hospitaliers de territoire et le dossier médical partagé sont dans l’air du temps, il est fondamental qu’un lien de proximité subsiste pour que le maillage relationnel reste un gage de qualité et de sécurité dans la prise en charge des patients.(RE)

Pourquoi est-ce si complexe de mettre en oeuvre le partenariat avec les usagers de la psychiatrie ? La bonne volonté ne suffit pas ! Encore aujourd'hui, les savoirs dominants pèsent lourd et favorisent les postures d'autorités scientifiques médico-psycho-centrées en n'accordant que très peu de contrepoids aux savoirs expérientiels des patients. Pour les soignants, s'engager dans des approches participatives implique donc des changements de pratiques et de représentations sociales. Initiatives et recommandations. (avant-propos)