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Dans le cadre du Service sanitaire des étudiants en santé (SEES), des étudiants en masso-kinésithérapie (MK) et en soins infirmiers (SI) d’un même territoire ont été réunis pour participer à un dispositif expérimental. Les étudiants de chaque filière n’étant pas habitués à travailler ensemble (2), il a été nécessaire pour les formateurs de s’organiser afin de créer un environnement pédagogique favorable. Cette contribution s’intéresse à « ce qui s’est joué » dans la mise en place d’un tel dispositif. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec l’équipe de direction de l’IFMK-L, au début de l’année 2019-2020, et avec les formateurs/ formatrices en MK et SI impliqués dans deux des dispositifs, au terme de l’expérimentation. Les données ont été traitées par une analyse thématique du discours. Au-delà des enjeux d’un tel dispositif, les résultats prennent en compte la manière dont celui-ci a été vécu par les formateurs/formatrices. Des cultures de formation assez contrastées et des positionnements identitaires sont révélés à travers le retour sur l’expérience. L’ensemble du travail permet de repérer les leviers, les freins, les conditions optimales de mise en place de ce type d’action de prévention en interfiliarité et ouvre sur de nouveaux enjeux de formation. (RE)

Le développement des rôles d'IPA, en évolution à travers le monde depuis les années 1960, s'est déroulé dans le but premier d'améliorer l'accès aux soins et aux services de santé. Avec le déploiement de la pratique avancée sont apparus ensuite, au cours des années 1980, les services infirmiers autogérés, sous la forme d'unités ou de cliniques de soins dirigées par des infirmières, et offrant différents types de soins [1]. Ces cliniques infirmières ont, encore à ce jour, un développement variable selon les pays. Certains modèles de gestion et d'offres de services sont davantage adaptés que d'autres à la progression et au plein exercice du champ de pratique des IPA. Cet article a donc pour objectif de présenter des modèles de gestion de cliniques infirmières autogérées avantageux pour l'évolution des IPA. [extrait]

Les compétences que l’infirmière en pratique avancée mobilise auprès des personnes soignées, des professionnels de santé et au sein même du système de soins lui permettent d’exercer un réel leadership.
L’utilisation des modèles conceptuels et des théories en soins infirmiers, des outils de traçabilité et de valorisation de son jugement clinique comme des diagnostics infirmiers ou autres concepts s’avère essentielle pour garantir son identité disciplinaire et assurer des collaborations interprofessionnelles. (R.E.)

S’approprier la simulation comme vecteur pédagogique pour diversifier les apports en formation en santé est un axe incontournable. Cette pédagogie est transférable dans tous les domaines d’expertise et permet l’interdisciplinarité. L’étude de ce dispositif nécessite une mise au point actualisée afin d’en cerner tout le potentiel. La simulation managériale, l’hybridation, l’évaluation restent encore un débat. La piste d’un suivi curriculaire au travers d’un portfolio spécifique en simulation reste ouverte. (re)

La santé et plus particulièrement les soins relèvent d'interactions multiples qui peuvent être qualifiées de complexes. Nous avons instauré au sein d'un service de réanimation des temps d'échanges interprofessionnels. Il s'agissait de répondre aux besoins de communication autour de situations ressenties comme difficiles par l'équipe paramédicale. Après quelques mois d'expérimentation, les bénéfices semblent répondre aux besoins et participer au développement des compétences et à redonner du sens au soin.