m

Documents  Décision médicale | enregistrements trouvés : 16

O
     

-A +A

P Q

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 74 - pp. 53-57.

Nos décisions en santé sont sous-tendues par des doctrines philosophiques. La littérature scientifique, dominée par la culture américaine, est conditionnée par trois doctrines que nous connaissons peu ou mal : l’utilitarisme, le libéralisme et le communautarisme. Quels sont ces modèles et leurs limites dans les prises de décisions en santé ? La réflexion éthique, base de la prise de nos décisions, ne peut se satisfaire d’un modèle univoque.
Nos décisions en santé sont sous-tendues par des doctrines philosophiques. La littérature scientifique, dominée par la culture américaine, est conditionnée par trois doctrines que nous connaissons peu ou mal : l’utilitarisme, le libéralisme et le communautarisme. Quels sont ces modèles et leurs limites dans les prises de décisions en santé ? La réflexion éthique, base de la prise de nos décisions, ne peut se satisfaire d’un modèle univoque.
Nos décisions en santé sont sous-tendues par des doctrines philosophiques. La littérature scientifique, dominée par la culture américaine, est conditionnée par trois doctrines que nous connaissons peu ou mal : l’utilitarisme, le libéralisme et le communautarisme. Quels sont ces modèles et leurs limites dans les prises de décisions en santé ? La réflexion éthique, base de la prise de nos décisions, ne peut se satisfaire d’un modèle univoque.
Nos ...

Ethique [philosophie] ; Décision médicale

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.13 N°1 - pp. 37-41

La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité à décider et l’implication des parents de nouveau-nés dans la décision est encouragée par le Comité consultatif national d’éthique et les sociétés savantes. La primauté de l’avis médical sur l’avis parental, basée sur le principe de bienfaisance envers l’enfant et ses parents (diminution du sentiment de culpabilité, facilitation du deuil) peut mettre à mal un besoin d’autonomie parfois essentiel dans le processus de parentalité. Ce d’autant que cette décision se co-construit souvent dans l’incertitude : médicale – pronostic souvent statistique –, parentale – incertitude sur la mauvaise décision, aucune n’étant acceptable –, temporale – incertitude quant au temps nécessaire pour conjuguer les temporalités parentale et médicale. Le concept actuellement développé de décision partagée, ni paternaliste, ni autonomiste, en proposant un mode décisionnel à géométrie variable, adapté à la volonté – explicite ou non – d’implication des parents dans la décision, implique une communication intense et suivie – parfois mise à mal par un impossible ajustement des temporalités – et le respect du rôle de chacun. Défendre le meilleur intérêt de l’enfant et prendre soin de la parentalité à la fois, dans la singularité de chaque histoire, est un véritable challenge éthique. RE
La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité ...

Prématurité ; Décision médicale ; Parent ; Réanimation ; Enfant ; Ethique

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 813 - pp. 55-57

La simulation en santé permet de sensibiliser les professionnels de santé à l’éthique médicale et de comprendre les mécanismes impliqués dans une situation délicate. Ils peuvent ainsi adopter un comportement et une communication adaptés. (RE)

Décision médicale ; Enseignement ; Ethique ; Simulation en santé

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 297 - pp. 16-18

En matière de prise en charge médicale, le passage du statut de mineur à celui d’adulte est problématique, entre l’âge de la puberté et celui de la majorité, qui seul permet la prise de décision autonome

Le droit médical a évolué au cours des dernières années, porté par la promotion des droits de l’enfant

Il donne une plus grande place à l’adolescent pour décider de sa santé.
RE

Adolescent ; Autorité parentale ; Décision médicale ; Droit ; Enfant mineur ; Secret professionnel

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 397 - pp. 42-46

Depuis les plans cancer qui se sont succédé en France, les patientes atteintes d’un cancer du sein se voient proposer un accompagnement depuis l’annonce de leur maladie jusqu’à la fin de leurs traitements. Et même au-delà. (RE)

cancer du sein ; parcours de soins ; Coordination soins ; Accompagnement familial ; Consultation annonce ; Annonce maladie ; Traitement ; Diagnostic ; Décision médicale ; SOINS DE SUPPORT ; FRAGILITE ; Ecoute ; Information ; Cancérologie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 833 - pp. 26-30

La tension entre les valeurs en conflit peut faire naître des désaccords au sein de l’équipe de soins. Face à un choix crucial, grave et irréversible, la déontologie n’est plus suffisante : elle doit être assortie d’une réunion d’éthique ad hoc. La délibération collégiale repose sur un “contrat moral” entre les membres de l’équipe qui s’engagent à respecter les principes de l’éthique et les règles de l’éthique de discussion, en tant que repères communément partagés. (RE)
La tension entre les valeurs en conflit peut faire naître des désaccords au sein de l’équipe de soins. Face à un choix crucial, grave et irréversible, la déontologie n’est plus suffisante : elle doit être assortie d’une réunion d’éthique ad hoc. La délibération collégiale repose sur un “contrat moral” entre les membres de l’équipe qui s’engagent à respecter les principes de l’éthique et les règles de l’éthique de discussion, en tant que repères ...

Contrat ; Décision médicale ; Ethique ; bienfaisance

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 833 - pp. 34-35

Le diagnostic anténatal aboutit parfois à une décision d’interruption médicale de grossesse (IMG). Il s’agit d’une décision partagée par le corps médical et le couple concernant leur futur enfant, juridiquement reconnu comme fœtus tout au long de la grossesse. Les IMG pour indications fœtales ne peuvent être décidées qu’à l’issue d’un parcours de soins où patientes, couples et soignants se doivent d’aboutir à un projet d’avenir “digne et acceptable” pour l’enfant attendu. (RE)
Le diagnostic anténatal aboutit parfois à une décision d’interruption médicale de grossesse (IMG). Il s’agit d’une décision partagée par le corps médical et le couple concernant leur futur enfant, juridiquement reconnu comme fœtus tout au long de la grossesse. Les IMG pour indications fœtales ne peuvent être décidées qu’à l’issue d’un parcours de soins où patientes, couples et soignants se doivent d’aboutir à un projet d’avenir “digne et ...

Décision médicale ; IVG ; Pathologie ; Diagnostic prénatal

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 833 - pp. 38-40

La décision médicale partagée est un processus complexe, notamment concernant l’arrêt des traitements spécifiques en oncologie. D’une part, le patient, plus vulnérable du fait d’une maladie avancée, et ses proches, redoutent cette interruption. D’autre part, l’oncologue dispose de plus en plus de possibilités thérapeutiques grâce aux avancées médicales réalisées ces dernières années. Une étude prospective observationnelle a été menée en oncologie. Elle s’est intéressée aux motifs faisant émerger le questionnement, au degré de concordance entre les différents interlocuteurs (équipe de soins palliatifs, oncologue, patients et proches) et à la décision finalement prise. (RE)
La décision médicale partagée est un processus complexe, notamment concernant l’arrêt des traitements spécifiques en oncologie. D’une part, le patient, plus vulnérable du fait d’une maladie avancée, et ses proches, redoutent cette interruption. D’autre part, l’oncologue dispose de plus en plus de possibilités thérapeutiques grâce aux avancées médicales réalisées ces dernières années. Une étude prospective observationnelle a été menée en ...

Décision médicale ; fin de vie ; Cancérologie ; SOIN PALLIATIF ; vulnérabilité

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 833 - pp. 54-59

La décision médicale d’un prélèvement d’organes est un acte que la loi tend à réduire et à soumettre à une simple logique juridique. La complexité et l’extrême sensibilité des principes, valeurs et sentiments humains en jeu ne s’accommodent pas de cette simplification. Le processus décisionnel fait intervenir plusieurs parties et respecte la temporalité des familles. (RE)

Consentement ; don d'organes ; Coordination ; Décision médicale ; Loi ; Famille

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.17 n°2 - 82-88

La décision partagée est un nouveau modèle dans la prise de décision privilégiant l’autonomie du patient qui participe au choix thérapeutique le concernant. Cette possibilité de choix répond aux exigences de la démocratie sanitaire, née de la mobilisation de la société civile suite aux scandales des années 1980 (sida, sang contaminé) ayant conduit l’État à renforcer les droits des patients grâce à la loi du 4 mars 2002. Si ce modèle est mal compris et mis en œuvre, il peut également présenter des risques pour soignés et soignants. Pour certains cancers de la prostate, les patients se voient proposer deux traitements d’efficacité équivalente mais aux modalités et effets secondaires différents : la radiothérapie ou la chirurgie. Dans ce contexte d’annonce de pathologie cancéreuse, l’autonomie est un concept à interroger. En effet, certains patients voient dans la décision partagée une injonction à faire preuve de cette autonomie. La sur-responsabilité ressentie ou crainte peut même aboutir à des refus de traitement. Paradoxalement, cette procédure peut être l’occasion pour les soignants d’exercer une domination sur les patients avec une décision partagée utilisée comme alibi éthique. Une certaine forme de désengagement moral peut résulter d’une attention uniquement portée sur le choix. Nous proposons une lecture de ce dilemme éthique sous l’angle d’une logique de soin. L’autonomie de la personne n’est plus un postulat mais une construction à réaliser avec l’aide des soignants attentifs aux capabilités. Les paramédicaux du « temps d’accompagnement soignant » ont un rôle essentiel à jouer dans cet accompagnement. RE
La décision partagée est un nouveau modèle dans la prise de décision privilégiant l’autonomie du patient qui participe au choix thérapeutique le concernant. Cette possibilité de choix répond aux exigences de la démocratie sanitaire, née de la mobilisation de la société civile suite aux scandales des années 1980 (sida, sang contaminé) ayant conduit l’État à renforcer les droits des patients grâce à la loi du 4 mars 2002. Si ce modèle est mal ...

Cancer ; Décision médicale ; Prise de décision ; Patient ; Considération

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.17 N°2 - 65-70

La médecine expérimentale produit un savoir sur l’objet maladie, mais nécessite d’exclure la subjectivité du patient. Cette exclusion a été redoublée par la médecine paternaliste qui pouvait laisser le malade en dehors des décisions concernant ses soins. Le sentiment de certains malades de ne pas être entendu les a amenés à réaffirmer leur demande de participer de manière plus active aux soins. Cette demande a été prise en compte par la Loi du 4 mars 2002 : le savoir du médecin doit être mis à la portée du malade. L’éducation thérapeutique connaît dès lors un nouvel essor, car elle donne accès aux connaissances médicales pour acquérir un certain pouvoir sur la maladie. Mais certains patients continuent à ressentir le manque d’un espace pour subjectiver ce qui leur arrive. Il faut donc s’appuyer sur d’autres dispositifs, tels que l’art ou la psychanalyse, pour autoriser et favoriser des constructions subjectives. RE
La médecine expérimentale produit un savoir sur l’objet maladie, mais nécessite d’exclure la subjectivité du patient. Cette exclusion a été redoublée par la médecine paternaliste qui pouvait laisser le malade en dehors des décisions concernant ses soins. Le sentiment de certains malades de ne pas être entendu les a amenés à réaffirmer leur demande de participer de manière plus active aux soins. Cette demande a été prise en compte par la Loi du 4 ...

Malade ; Décision médicale ; Education patient ; Relation soignant-soigné ; Psychanalyse ; Savoir ; Pouvoir

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.17 n°3 - 142-146

L’irruption de la COVID-19 au Québec témoigne de l’échec des résidences pour personnes âgées à protéger adéquatement ces dernières. Est clairement apparue la longue insouciance de toute une société à l’égard des personnes âgées fragiles. Le texte se divise en deux parties. La première partie montre qu’autant l’hôpital québécois, sous la direction du ministère de la Santé, était prêt à faire face à la pandémie, autant les centres de longue durée pour personnes en perte d’autonomie ne l’étaient pas. La deuxième partie discute du type d’éthique qui a guidé les responsables dans leurs décisions. Ce type d’éthique ne me semble pas correspondre à la vision éthique qui serait appropriée dans les soins de longue durée. L’éthique devrait en être une qui correspond à la nature de ces centres, elle devrait être une réponse à la vulnérabilité. La conclusion invite au dialogue citoyen pour parvenir à une réponse appropriée à la situation de ces personnes. RE
L’irruption de la COVID-19 au Québec témoigne de l’échec des résidences pour personnes âgées à protéger adéquatement ces dernières. Est clairement apparue la longue insouciance de toute une société à l’égard des personnes âgées fragiles. Le texte se divise en deux parties. La première partie montre qu’autant l’hôpital québécois, sous la direction du ministère de la Santé, était prêt à faire face à la pandémie, autant les centres de longue durée ...

Coronavirus ; vulnérabilité ; Personne âgée ; Décision médicale ; Ethique

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.19 n°1 - 31-38

La pandémie de covid-19 manque l'opinion publique par l'ampleur et la violence des débats scientifiques et médicaux. Les patients peuvent parfois dire qu'ils n'ont jamais vu autant de médecins dans les journaux. Chacun y va de son opinion et certains utilisent les réseaux sociaux. Pourtant, en dépit des publications massives sur la pandémie, les médecins ne semblent pas toujours savoir ce qu'il convient de faire. Alors que des journalistes pensent que les médecins ont trouvé en la pandémie l'occasion d'assoir un nouveau pouvoir médical via les médias, d'autres voient en la médecine une science bien trop limitée. Alors en quoi le pouvoir médical peut-il être fructueusement réinterrogé par l'action des médecins au cours de cette pandémie ? L'article aborde les dimensions classiques du pouvoir (politique, jugement, action) pour mettre en exergue d'autres dimensions du pouvoir médical : responsabilité, dévouement, créativité, exemplarité. RE
La pandémie de covid-19 manque l'opinion publique par l'ampleur et la violence des débats scientifiques et médicaux. Les patients peuvent parfois dire qu'ils n'ont jamais vu autant de médecins dans les journaux. Chacun y va de son opinion et certains utilisent les réseaux sociaux. Pourtant, en dépit des publications massives sur la pandémie, les médecins ne semblent pas toujours savoir ce qu'il convient de faire. Alors que des journalistes ...

Pandémie ; Covid-19 ; Autorité ; Décision médicale ; Responsabilité

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.19 - n°3 - 127-133

Que faut-il faire des recommandations de bonne pratique en médecine? Ces synthèses des résultats de la recherche scientifique dans le domaine médical apparaissent en grand nombre depuis les années 1980. Doivent-elles être appliquées strictement ? Sont-elles de simples conseils que médecins et patients peuvent décider de suivre ou non ? À l'opposé, sont-elles un obstacle à une médecine personnalisée et faut-il les ignorer ? Les attitudes des médecins vis-à-vis des recommandations sont variables pour deux raisons principalement. En premier lieu, la valeur réelle de leur contenu pour l'information la pratique médicale est sujette à discussion. En second lieu, leur existence, et le fait notable que l'État, poursuivant ses propres objectifs de santé publique et de maîtrise des dépenses, ait entrepris de les utiliser pour influencer la pratique des médecins, remettent en question le modèle classique de la décision médicale fondé sur une grande autonomie professionnelle du médecin. Avec l'aide de Popper, Kuhn et Fisher, nous proposons un examen de la manière dont les découvertes scientifiques se confrontent avec le réel de la clinique. Puis, nous dégageons les présupposés éthiques qui sous-tendent les différentes attitudes possibles des médecins envers les recommandations : les appliquer ou les ignorer. Enfin, constatant la dimension politique des recommandations de bonne pratique, nous discutons des notions d'autonomie et de responsabilité du sujet évoluant dans un système où l'État s'immisce dans les décisions médicales. RE
Que faut-il faire des recommandations de bonne pratique en médecine? Ces synthèses des résultats de la recherche scientifique dans le domaine médical apparaissent en grand nombre depuis les années 1980. Doivent-elles être appliquées strictement ? Sont-elles de simples conseils que médecins et patients peuvent décider de suivre ou non ? À l'opposé, sont-elles un obstacle à une médecine personnalisée et faut-il les ignorer ? Les attitudes des ...

Recommandation ; Ethique ; Epistémologie ; Décision médicale ; Responsabilité ; Autonomie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.20 N°3 - 180-187

Les arbres décisionnels sont devenus omniprésents dans le domaine de la santé. Ils constituent un outil pour soigner, auquel est associé un poids contraignant. La problématique de cette analyse était d'étudier en quoi l'utilisation d'algorithmes permet d'améliorer la santé ou de discipliner soignants et patients, d'abord à l'échelle individuelle dans la pratique clinique, puis à l'échelle populationnelle. Dans la pratique clinique, l'usage d'arbres décisionnels peut augmenter la sécurité des soins à la condition que des soignants responsables puissent y opposer leur décision. Cependant, critiquer un algorithme est difficile pour un soignant, notamment à cause d'une modification en profondeur du savoir médical. Ceci peut transformer l'outil-algorithme en un but à suivre. Le risque est alors d'exposer les patients à la négligence des soignants et de détériorer certaines pratiques associées au bon soin. À l'échelle de la population, l'utilisation des algorithmes s'apparente à une technologie de pouvoir relevant de la biopolitique décrite par Michel Foucault, qui consiste en une utilisation des soignants dans le but de promouvoir la santé. Cependant, l'utilisation d'algorithmes ne garantit pas à elle-seule la lutte contre les inégalités en santé, ni le choix des objectifs de santé visés. Comprendre les bénéfices et risques de l'utilisation d'algorithmes est nécessaire pour déterminer ce que nous en attendons dans le domaine médical, et pour appréhender le développement de l'intelligence artificielle en santé. RE
Les arbres décisionnels sont devenus omniprésents dans le domaine de la santé. Ils constituent un outil pour soigner, auquel est associé un poids contraignant. La problématique de cette analyse était d'étudier en quoi l'utilisation d'algorithmes permet d'améliorer la santé ou de discipliner soignants et patients, d'abord à l'échelle individuelle dans la pratique clinique, puis à l'échelle populationnelle. Dans la pratique clinique, l'usage ...

Décision médicale ; Prise de décision ; Nouvelles Technologies ; Informatique ; Intelligence artificielle ; pratique soignante

... Lire [+]

Z