m

Documents  Académie nationale de médecine | enregistrements trouvés : 13

O
     

-A +A

P Q

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.13 N°1 - pp. 5-12

À partir d’une anthologie de la littérature occidentale du XVIIIe siècle à nos jours, distribuée aux étudiants en médecine des États-Unis, cet article propose d’étudier ce que peut apporter la grande littérature aux futurs médecins, en particulier, la représentation du médecin et de sa pratique, celle de la maladie et de la mort, mais aussi le ressenti, le vécu, de ces différents aspects par le commun des mortels et par le médecin parfois écrivain lui-même. L’analyse et l’interprétation communes aux deux approches, littéraire et médicale, mettent en lumière le rôle cathartique, (au sens littéral de purgation des passions ou souffrances), qu’exercent ces deux disciplines fondamentalement humaines qui relèvent de l’art. RE
À partir d’une anthologie de la littérature occidentale du XVIIIe siècle à nos jours, distribuée aux étudiants en médecine des États-Unis, cet article propose d’étudier ce que peut apporter la grande littérature aux futurs médecins, en particulier, la représentation du médecin et de sa pratique, celle de la maladie et de la mort, mais aussi le ressenti, le vécu, de ces différents aspects par le commun des mortels et par le médecin parfois ...

Littérature ; Académie nationale de médecine ; Etude prospective ; Besoin ressenti

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 824 - pp. 28-31

Au sens juridique du terme, le consentement finalise une négociation entre deux parties. Lorsque la relation de soin s’inscrit dans la durée, il devient une dynamique relationnelle qui génère un compromis fragile, constamment remis en question par le caractère évolutif et imprévisible de la maladie. Suivant une conception holiste de l’autonomie, le processus décisionnel doit prendre en compte à la fois la rationalité de la délibération et les préférences singulières de l’individu. Lorsque le patient n’est plus apte à consentir, autonomie et bienfaisance entrent en relation dialogique. (RE)
Au sens juridique du terme, le consentement finalise une négociation entre deux parties. Lorsque la relation de soin s’inscrit dans la durée, il devient une dynamique relationnelle qui génère un compromis fragile, constamment remis en question par le caractère évolutif et imprévisible de la maladie. Suivant une conception holiste de l’autonomie, le processus décisionnel doit prendre en compte à la fois la rationalité de la délibération et les ...

Droit ; Droit travail ; Consentement ; Négociation ; relation de soin ; Maladie ; Autonomie ; Aide décision ; Patient ; Académie nationale de médecine ; Cabinet dentaire

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 824 - pp. 51-54

Une décision médicale rationnellement fondée en application de procédures statistiquement efficientes de l’Evidence-Based Medicine est-elle juste et bonne pour un patient donné ?

L’éthique médicale invite à penser l’action soignante selon un référentiel porté par l’autonomie, la bienfaisance/non-malfaisance et la justice. (RE)

bienfaisance ; Ethique ; relation de soin ; Cabinet dentaire ; Relation administration administré ; Médecine fondée sur les preuves ; Académie nationale de médecine ; Autonomie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 246 - pp. 16-18

Un Guide méthodologique, réactualisé en janvier 2018, trace les réponses conjointement organisées par l’administration pénitentiaire et le ministère en charge de la santé pour répondre aux besoins sanitaires des personnes incarcérées. Ces besoins en soins sont importants et divers, à l’instar de ceux du reste de la population. Les moyens disponibles pour l’accompagnement / le soin psychiatrique sont souvent inférieurs aux besoins recensés dans les unités sanitaires. De même, une prise en charge sur le versant gériatrique devient souvent nécessaire (R.E.)

Plan :
- Rappel des textes fondateurs
- État des lieux de l’offre de soins
- Constats actuels
Un Guide méthodologique, réactualisé en janvier 2018, trace les réponses conjointement organisées par l’administration pénitentiaire et le ministère en charge de la santé pour répondre aux besoins sanitaires des personnes incarcérées. Ces besoins en soins sont importants et divers, à l’instar de ceux du reste de la population. Les moyens disponibles pour l’accompagnement / le soin psychiatrique sont souvent inférieurs aux besoins recensés dans ...

Prisonnier ; Epidémiologie ; Académie nationale de médecine ; Psychiatrie ; Psychologie ; Prison ; Cabinet dentaire ; Prison

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.15 n°1 - pp. 43-47

Cet article propose une relecture des perspectives sur la narration qui sont déclinées de façon récurrente au cours de ces treize années de publication, à la lumière d’une situation clinique en médecine générale. Cette discussion à deux voix, inscrite dans la conversation amie de la médecine et de la philosophie, et dans la prise au sérieux de l’efficience de la pratique, rappelle la place essentielle du récit et de l’écoute dans la clinique au quotidien. RE
Cet article propose une relecture des perspectives sur la narration qui sont déclinées de façon récurrente au cours de ces treize années de publication, à la lumière d’une situation clinique en médecine générale. Cette discussion à deux voix, inscrite dans la conversation amie de la médecine et de la philosophie, et dans la prise au sérieux de l’efficience de la pratique, rappelle la place essentielle du récit et de l’écoute dans la clinique au ...

Ecoute ; Témoignage ; Académie nationale de médecine ; Ethique ; situation clinique

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° vol.15 n°1 - pp.21-27

La question du don traverse toute la médecine ; le raisonnement médical tel qu’enseigné occulte les apories liées au don ; le don n’est appréhendé qu’avec les termes de l’échange marchand. Seul l’héritage maussien est pris en compte, mais il ne nous semble pas opérant dès que l’on s’intéresse au don d’organes ou de gamètes. De nombreux philosophes ont montré les limites de ces approches. Avec le don, même en médecine, il s’agit pourtant d’admettre : l’impossible ; l’incompréhensible ; l’oubli ; la violence du symbolique ; une temporalité autre. RE
La question du don traverse toute la médecine ; le raisonnement médical tel qu’enseigné occulte les apories liées au don ; le don n’est appréhendé qu’avec les termes de l’échange marchand. Seul l’héritage maussien est pris en compte, mais il ne nous semble pas opérant dès que l’on s’intéresse au don d’organes ou de gamètes. De nombreux philosophes ont montré les limites de ces approches. Avec le don, même en médecine, il s’agit pourtant ...

Académie nationale de médecine ; DON ; Raisonnement clinique ; Philosophie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° Vol.15 n°4 - pp. 233-237

La question de la « bonne mort » et des moyens pour y parvenir (soins palliatifs, sédation profonde, euthanasie, suicide assisté) nourrit les nombreuses conférences citoyennes organisées en 2018 par les États généraux de la Bioéthique. En filigrane de ces questions, apparaît le paradoxe fondateur de la médecine : demander à un médecin ou à un soignant, dont la mission est de lutter contre la nature pour guérir et prolonger la vie de son malade, d’abréger ou d’aider à abréger la vie au nom d’une « bonne mort ». Dans notre société démocratique sécularisée, le concept de mort bonne véhicule avec lui des images et un imaginaire qui appellent à la méfiance et à la prudence face aux institutions et autorités qui prétendent rendre l’humanité meilleure. Réduire cette discussion à une rhétorique sophistique reviendrait à tuer les débats et in fine à affaiblir la démocratie. RE
La question de la « bonne mort » et des moyens pour y parvenir (soins palliatifs, sédation profonde, euthanasie, suicide assisté) nourrit les nombreuses conférences citoyennes organisées en 2018 par les États généraux de la Bioéthique. En filigrane de ces questions, apparaît le paradoxe fondateur de la médecine : demander à un médecin ou à un soignant, dont la mission est de lutter contre la nature pour guérir et prolonger la vie de son malade, ...

Euthanasie ; fin de vie ; Ethique ; Académie nationale de médecine

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 10-11

Des médicaments pour calmer les enfants agités, faire pousser les cheveux, soigner les personnes mélancoliques ? La médecine n’est plus seulement l’art de soigner, elle est devenue une nouvelle religion. (R.E.)

Académie nationale de médecine ; Cabinet dentaire ; Médicalisation ; Concept

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 25-27

Rebouteux, guérisseurs, magnétiseurs…, la médecine a longtemps été pratiquée par de nombreux praticiens, avant que s’installe durablement la figure du médecin moderne, seul à avoir droit d’exercer son art. (R.E.)

Académie nationale de médecine ; Médecin ; Profession médicale ; Exercice libéral ; Mode exercice professionnel ; Praticien hospitalier

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 52-54

Pourquoi les Français sont-ils parmi les plus grands consommateurs au monde d’homéopathie ? Peut-être, répond l’historien Olivier Faure, parce que ce traitement, inventé au 18e siècle, fut précocement intégré à notre système de santé. (R.E.)

Homéopathie ; Académie nationale de médecine ; Médecine alternative ; Représentation système santé ; France

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 59-61

Soin et médecine sont-ils synonymes ? Non, répondent les Anglo-Saxons, qui ont créé à cet effet la notion de care. Fertile, elle oblige à repenser les relations entre soignants et soignés. (R.E.)

On parle aujourd’hui beaucoup du care. Cette notion venue du monde anglophone a la spécificité de réfléchir sur le soin et la santé sans les médicaliser. Si l’on reprend les mots de la langue anglaise, care n’est pas cure. To cure veut dire guérir. Le domaine du soin curatif implique une urgence vitale portant l’heureuse possibilité de la guérison contre toute crainte de ne pas pouvoir soigner une maladie. Le soin au sens de cure promet le retour à la santé perdue, suite à l’ébranlement que constitue l’entrée dans la maladie. Le malade, le personnel médical et les proches envisagent tous le retour à la normalité qui réside dans la possibilité d’être soigné puis guéri. Cure et santé sont donc intrinsèquement liés, la santé constituant l’horizon espéré de ce soin, le normal et le pathologique étant différenciés par le surgissement de la maladie ... [extrait]
Soin et médecine sont-ils synonymes ? Non, répondent les Anglo-Saxons, qui ont créé à cet effet la notion de care. Fertile, elle oblige à repenser les relations entre soignants et soignés. (R.E.)

On parle aujourd’hui beaucoup du care. Cette notion venue du monde anglophone a la spécificité de réfléchir sur le soin et la santé sans les médicaliser. Si l’on reprend les mots de la langue anglaise, care n’est pas cure. To cure veut dire guérir. Le ...

Care ; Action usager ; Cabinet dentaire ; Prendre soin ; Académie nationale de médecine ; Relation soignant soigné ; Soins relationnels ; Ethique ; vulnérabilité

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 62-63

Les grands classiques :
. Hippocrate, le fondateur
. Nietzsche et Foucault, la veine critique
. Canguilhem et Dagognet : penser le soin

Les contemporains :
. Maladie et identité : Guillaume Le Blanc ; les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy
. L'éthique médicale : Lazare Benaroyo, Cynthia Fleury (philosophe), Jean-Philippe Pierron, Marie Gaille, Jean-Christophe Mino
. Le care ou l'éthique de la sollicitude : Caroll Gilligan (philosophie américaine), Joan Tronto, Fradéric Worms ; les philosophes Fabienne Brugère, Sandra Laugier et Marie Garrau
Les grands classiques :
. Hippocrate, le fondateur
. Nietzsche et Foucault, la veine critique
. Canguilhem et Dagognet : penser le soin

Les contemporains :
. Maladie et identité : Guillaume Le Blanc ; les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy
. L'éthique médicale : Lazare Benaroyo, Cynthia Fleury (philosophe), Jean-Philippe Pierron, Marie Gaille, Jean-Christophe Mino
. Le care ou l'éthique de la sollicitude : Caroll Gilligan (philosophie...

Philosophie ; Cabinet dentaire ; Académie nationale de médecine ; Maladie ; Identité culturelle ; Bioéthique ; Care ; Ethique ; Sollicitude

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.

- n° 53 - pp. 66-67

La médecine a d’abord pour but de sauver nos vies, comme le rappelle le serment d’Hippocrate qui interdit de délivrer des poisons. Mais désormais, elle tente, aussi, de nous aider à mieux mourir. (R.E.)

Depuis une trentaine d’années, les conditions du rapport à la mort se sont transformées dans le champ de la médecine. Avec les soins palliatifs s’est mise en place une nouvelle manière d’appréhender la réalité sociale et professionnelle du mourir. Domaine jusqu’alors peu investi par le corps médical, la fin de vie est progressivement devenue un champ d’intervention spécifique et légitime visant à combler les « insuffisances » du monde médical pour cette catégorie de patients habituellement reléguée à la marge du système hospitalier.
Les soins palliatifs entendent en effet reconsidérer les conditions de la prise en charge des patients en fin de vie dans le système de soins. On assiste, avec cette discipline récemment constituée, à une nouvelle forme de médicalisation du mourir qui traduit un réel changement de perspective dans les rapports entre médecine et fin de vie. S’affirme ainsi une nouvelle conception de la mort et du « bien mourir » dans laquelle les professionnels jouent désormais un rôle central. {extrait]
La médecine a d’abord pour but de sauver nos vies, comme le rappelle le serment d’Hippocrate qui interdit de délivrer des poisons. Mais désormais, elle tente, aussi, de nous aider à mieux mourir. (R.E.)

Depuis une trentaine d’années, les conditions du rapport à la mort se sont transformées dans le champ de la médecine. Avec les soins palliatifs s’est mise en place une nouvelle manière d’appréhender la réalité sociale et professionnelle du ...

Académie nationale de médecine ; Soins palliatifs ; Médicalisation ; fin de vie ; Mort

... Lire [+]

Filtrer

Type
Date de parution
Date d'indexation

0
Z