Documents  Université | enregistrements trouvés : 26

Un groupe de travail du CEFIEC issu de la commission des IFCS a été missionné pour clarifier les enjeux et les impacts d'une évolution du dispositif de formation des cadres de santé.
Les adhérents viennent d'adopter le scénario qui leur semble respecter au mieux la cohérence de construction de l'ensemble des rérérentiels métiers-compétences et des référentiels de foramtion initiale, aboutissant à un diplôme de cadre de santé et à un grade de master.

Face à une nécessaire évolution du diplôme ainsi qu'à une harmonie européenne, la réforme du diplôme infirmier sur le modèle LMD est engagée depuis 2009, instituant un rapprochement des instituts de formation des soins infirmiers et de l'université et un nouveau référentiel de compétences. Cette réforme constitue un défi pour les soins infirmiers, avec notamment des ouvertures de plus haut niveau de qualification, des pratiques infirmières avancées et de recherche. Bilan et perspectives.

Résumé :
L’Université des patients, projet pilote de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris, offre aux patients experts la possibilité de suivre un cursus de formation diplômante en éducation thérapeutique du patient (diplôme universitaire et master). Depuis peu, des patients diplômés et directement concernés ont proposé la cocréation d’un nouveau certificat universitaire de coordinateurs de parcours de soins dans le cancer du sein, qui complète l’offre d’un certificat universitaire de 120 heures sur la démocratie sanitaire et s’inscrit dans les recommandations du nouveau Plan cancer.

Concevoir des enseignements universitaires à distance pour les étudiants en soins infirmiers est une pratique de plus en plus fréquente au sein des instituts de formation en soins infirmiers.
En quoi ces démarches collaboratives à l’échelle d’un territoire impactent-elles les postures pédagogiques des cadres formateurs ?
Comment sortir d’une logique propre à chaque institut et aller vers une logique transversale avec les partenaires de l’université ?
Autant de questions posées que vient éclairer une expérience conduite en région et qui s’intéresse aux problématiques de mutualisation, de pouvoir et d’innovation en formation.
(R.E.)

L’état de santé des étudiants universitaires est souvent précaire. Les risques susceptibles d’affecter leur santé sont multiples : prises de risques en termes de comportements – sexe, alcool, tabac, drogues, sports extrêmes correspondant à un effet de cohorte. Il y a des risques liés à l’environnement particulier qu’est l’université comme les examens, la nécessité à la performance, l’orientation de carrière, les exigences financières, des éléments pouvant fortement affecter la santé psychique. Les données de littératures montrent que des interventions de prévention et de promotion de la santé ciblées visant des populations d’étudiants ont un impact sur les facteurs de risque et la perception de bien-être. Les universités ont dès lors une responsabilité sociale de promouvoir la santé des étudiants. Les pistes pour le faire sont multiples. Une approche est l’adhésion aux Chartes d’Edmonton et d’Okanagan qui ont défini le concept « Health Promoting Universities » : cela implique d’inscrire au haut de l’agenda universitaire la santé et d’organiser des activités de prévention et de promotion de la santé destinées aux étudiants, d’en assurer la mise en œuvre et l’évaluation, de communiquer à l’interne et à l’externe à ce propos et de coopérer avec les acteurs de la prévention et de la promotion de la santé de la communauté. Toutefois cette démarche devra se faire en considérant des oppositions éventuelles entre libertés individuelles et bien commun, entre autonomie des personnes cibles et responsabilité sociale de l’institution, entre intérêts individuels et justice sociale. RE

En France, l’absence d’inclusion de la formation en soins infirmiers à l’Université l’a de fait écartée de la production de connaissances par la recherche. Le recrutement d’enseignants-chercheurs étant un enjeu clé de l’intégration universitaire, les pouvoirs publics ont décidé d’ouvrir des nouvelles voies de qualification pour devenir professeurs ou maîtres de conférences des universités, en sciences infirmières, sciences de la réadaptation-rééducation et maïeutique.
La constitution d’équipes d’enseignants-chercheurs est importante en termes de production de recherches, de gouvernance interne à l’Université et d’organisation du réseau des instituts de formation. La recherche est à considérer pour son apport à l’amélioration des pratiques soignantes mais aussi en termes d’investissement pédagogique.

En France, l’absence d’inclusion de la formation en soins infirmiers à l’Université l’a de fait écartée de la production de connaissances par la recherche. Le recrutement d’enseignants-chercheurs étant un enjeu clé de l’intégration universitaire, les pouvoirs publics ont décidé d’ouvrir des nouvelles voies de qualification pour devenir professeurs ou maîtres de conférences des universités, en sciences infirmières, sciences de la réadaptation-rééducation et maïeutique.
La constitution d’équipes d’enseignants-chercheurs est importante en termes de production de recherches, de gouvernance interne à l’Université et d’organisation du réseau des instituts de formation. La recherche est à considérer pour son apport à l’amélioration des pratiques soignantes mais aussi en termes d’investissement pédagogique.

La création d'une section en sciences infirmières au Conseil national des universités (CNU) peut se représenter tel un kaléido-scope : un enjeu, un défi, une nécessité, une opportunité, une avancée, une innovation, la reconnaissance d'une discipline et d'un champ disciplinaire universitaire pour la profession infirmière. La création d'une section au CNU et l'émergence d'une discipline infirmière en France vont de pair. Le CNU est une instance chargée de la promotion d'un corps d'universitaires en sciences infirmières et du suivi de la carrière de ces enseignants-chercheurs. Il répond aux principes de liberté dans l'enseignement supérieur et d'autonomie dans la recherche.

La création d'une section en sciences infirmières au Conseil national des universités (CNU) peut se représenter tel un kaléido-scope : un enjeu, un défi, une nécessité, une opportunité, une avancée, une innovation, la reconnaissance d'une discipline et d'un champ disciplinaire universitaire pour la profession infirmière. La création d'une section au CNU et l'émergence d'une discipline infirmière en France vont de pair. Le CNU est une instance chargée de la promotion d'un corps d'universitaires en sciences infirmières et du suivi de la carrière de ces enseignants-chercheurs. Il répond aux principes de liberté dans l'enseignement supérieur et d'autonomie dans la recherche.